Avant qu’un accord de principe sur le plafond de la dette américaine ne soit conclu entre le prédisent démocrate Joe Biden et le républicain McCarthy, les niveaux de liquidité du Trésor américain ont un atteint un seuil particulièrement inquiétant.
L’actualité : le 25 mai dernier, à la fermeture des bureaux, le Trésor ne disposait plus que de 38,8 milliards de dollars en espèce, selon les données fédérales américaines.
- À quelques milliards près, les États-Unis auraient pu se retrouver sans les liquidités suffisantes pour honorer leurs obligations.
- La semaine dernière, la secrétaire d’État au Trésor, Janet Yellen, tirait la sonnette d’alarme et assurait que sans accord, le Trésor serait dans l’impossibilité de payer ses factures d’ici le 5 juin.
- Au début du mois, le Trésor disposait encore 200 milliards de dollars. Son solde moyen est d’environ 500 milliards de dollars.
Faits remarquables : jeudi dernier, les États-Unis disposaient de moins de liquidités que la valeur individuelle des trente personnes les plus riches au monde.
- Avec une valeur nette estimée à 193 milliards de dollars, le magnat de la mode Bernard Arnault, la personne la plus riche au monde, valait plus que ce que possédait le gouvernement fédéral en espèces.
- Même constat pour l’excentrique Elon Musk, PDG de Tesla, SpaceX et Twitter, et ses quelque 185 milliards de dollars de valeur.
- Le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, valait plus de 3 fois plus que les liquidités du Trésor américain, soit 144 milliards de dollars contre seulement 38,3 milliards.
- Et la liste continue puisqu’ils étaient au total 31, avec notamment Mark Zuckerberg, François Pinault (fondateur d’Artémis et Kering), Alain Wertheimer (président de Chanel).
Un pays toujours plus endetté
Fort heureusement, le scénario dans lequel les États-Unis se retrouvent en défaut de paiement semble désormais un lointain souvenir – du moins, momentanément.
- Ce dimanche, un accord de principe a en effet été trouvé pour relever le plafond de la dette.
- Les États-Unis peuvent donc à nouveau emprunter de l’argent pour continuer à tourner et ainsi honorer leurs obligations de paiement.