Le gouvernement slovaque est sous le feu des critiques pour ses réformes contre la corruption, dans un contexte de réactions négatives et de manifestations


Principaux renseignements

  • Le gouvernement slovaque a démantelé l’infrastructure de lutte contre la corruption.
  • La révision du code pénal par le Premier ministre Fico a conduit à la libération de criminels condamnés.
  • Les critiques affirment que ces réformes sapent la lutte contre la corruption.

L’administration du Premier ministre Robert Fico en Slovaquie a systématiquement démantelé l’infrastructure anti-corruption du pays. Les critiques, y compris les figures de l’opposition et les chasseurs de corruption, ont exprimé leur indignation face à ces mesures. Ceci est rapporté par Politico.

La révision du code pénal par le gouvernement a entraîné la libération de criminels condamnés, ce qui a suscité l’inquiétude de l’opinion publique et de l’UE. L’amendement a réduit les peines pour divers crimes, y compris la corruption et la fraude, et a supprimé le bureau du procureur spécial chargé des affaires de corruption sensibles.

Conséquences et réactions négatives

Malgré les réactions négatives, le premier ministre Fico s’est peu préoccupé des répercussions de ces changements. Il a démantelé l’agence nationale de lutte contre la criminalité (NAKA), la remplaçant par trois organisations distinctes. Le bureau du procureur, qui a été démantelé, supervisait auparavant les enquêtes de la NAKA.

Les critiques affirment que ces réformes sapent la lutte contre la corruption et créent des conditions favorables à l’activité criminelle. Les sondages de Transparency International Slovaquie révèlent une grande méfiance du public à l’égard du système judiciaire, 88 pourcent des personnes interrogées estimant que les tribunaux sont corrompus.

Interférence politique

L’amendement a également bénéficié à Dušan Kováčik, un ancien procureur spécial et allié de Fico, qui a vu sa peine suspendue peu avant la mise en œuvre des changements. Cette mesure a suscité des protestations et soulevé des inquiétudes quant à l’ingérence politique dans le système judiciaire.

L’homme d’affaires Peter Košč, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international, a annoncé son retour en Slovaquie à la suite de l’amendement, qui a raccourci le délai de prescription pour divers crimes.

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