Principaux renseignements
- Schaeffler supprime 4 700 emplois en Europe en raison des conditions de marché difficiles.
- L’entreprise prévoit des coûts initiaux de 580 millions d’euros et des économies annuelles de 290 millions d’euros d’ici à 2029.
- Les bénéfices de Schaeffler au troisième trimestre ont chuté de 44,9 pour cent, manquant les prévisions des analystes.
Réponse de l’entreprise aux conditions difficiles du marché
Schaeffler, un fabricant allemand de pièces automobiles, met en place des mesures d’économies de coûts, incluant le licenciement de 4 700 employés à travers l’Europe. Cette décision fait suite à un troisième trimestre difficile, au cours duquel le bénéfice opérationnel de l’entreprise a presque été divisé par deux. Les suppressions d’emplois concerneront principalement l’Allemagne, où environ 2 800 postes seront supprimés sur dix sites.
Défis de l’ensemble du secteur
Ces suppressions d’emplois sont attribuées à plusieurs facteurs, dont l’environnement difficile du marché mondial, la concurrence accrue et les transformations en cours au sein de l’industrie de la sous-traitance automobile. Ces difficultés sont exacerbées par les problèmes plus généraux auxquels est confronté le secteur automobile européen, tels que la hausse des coûts, le passage aux véhicules électriques, la baisse de la demande et la concurrence croissante des fabricants chinois.
Économies de coûts et impact financier
Schaeffler prévoit d’engager environ 580 millions d’euros au départ pour ces mesures de réduction des coûts, qui devraient permettre de réaliser des économies annuelles de 290 millions d’euros d’ici à 2029. La majorité des suppressions d’emplois résulteront de fermetures de sites et de transferts de personnel, ce qui entraînera une diminution nette d’environ 3 700 postes, soit 3,1 pour cent de l’effectif de Schaeffler, qui compte 120 000 employés.
Similitudes à l’échelle de l’industrie
Au troisième trimestre, le bénéfice avant intérêts, impôts et éléments exceptionnels de Schaeffler a chuté de 44,9 pour cent, atteignant 187 millions d’euros, manquant ainsi les prévisions des analystes qui tablaient sur 209,4 millions d’euros. Cette baisse reflète les défis similaires auxquels sont confrontés d’autres équipementiers automobiles européens tels que SKF (Suède) et Valeo (France), qui ont tous deux fait état de baisses comparables sur les marchés européen et chinois.
S’adapter aux changements de l’industrie
Malgré ces difficultés, Schaeffler reste déterminé à mener à bien sa fusion avec Vitesco, spécialiste des groupes motopropulseurs électriques, et à s’adapter aux changements rapides de l’industrie automobile, en particulier la transition vers les véhicules électriques.
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