Principaux renseignements
- L’accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni autorise jusqu’à 13 000 tonnes métriques d’importations de bœuf américain en franchise de droits.
- Les contrôles aux frontières sont censés empêcher le bœuf traité aux hormones d’entrer sur le marché britannique.
- Les agriculteurs et les consommateurs britanniques expriment leur scepticisme quant à la sécurité et à la transparence de la production de viande importée.
À la suite d’un récent accord commercial stimulant les échanges de bœuf entre les États-Unis et le Royaume-Uni, des inquiétudes se sont fait jour quant à l’importation potentielle de bœuf américain traité aux hormones.
Alors que le gouvernement a assuré au public que les normes alimentaires britanniques resteraient inchangées, certains agriculteurs et consommateurs expriment leur scepticisme. Ian McCubbine, éleveur de bovins dans le Surrey, s’interroge sur la transparence de la production de viande importée, soulignant les incertitudes liées à l’origine des ingrédients.
Accord de commerce
Dans le cadre de l’accord commercial, le Royaume-Uni autorisera jusqu’à 13 000 tonnes métriques d’importations de bœuf américain en franchise de droits, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 1 000 tonnes actuellement soumises à un droit de douane de 20 pour cent. En contrepartie, le Royaume-Uni pourra vendre une quantité comparable de bœuf sur le marché américain à des tarifs réduits. L’accord prévoit également une réduction des droits de douane sur les voitures britanniques exportées vers les États-Unis et sur les exportations d’éthanol américain vers le Royaume-Uni.
- Liz Webster, fondatrice de Save British Farmers, se fait l’écho des inquiétudes concernant l’impact potentiel de l’accord sur les agriculteurs britanniques, mettant en doute l’efficacité des contrôles frontaliers dans l’application des normes de sécurité alimentaire.
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