Révolution chez Ikea: l’enseigne prévoit de vendre certaines pièces de ses meubles séparément

Le géant suédois de l’ameublement Ikea envisage à l’avenir de vendre des pièces de meubles séparément. Par exemple, dans le cas où un seul pied de chaise est cassé. La chaîne entend ainsi renforcer son image en termes de durabilité.

Une vis manquante dans un kit de montage d’Ikea peut déjà être commandée séparément. La chaîne suédoise d’ameublement entend désormais élargir le concept à certains de ses meubles. Se faisant, l’entreprise espère changer la perception selon laquelle ses meubles seraient des objets jetables, non-durables, et qui finissent au parc à conteneurs après seulement quelques années d’utilisation.

Des tests sont actuellement en cours pour différents composants, a fait savoir la responsable du développement durable, Lena Pripp-Kovac, au Financial Times. Concrètement, il peut s’agir de l’accoudoir d’un canapé ou d’un type de pied de chaise bien spécifique. Les enquêtes auprès des consommateurs devraient montrer quelles sont les pièces qui sont le plus demandées. La date exacte du lancement de cette initiative n’est pas encore connue.

‘Entièrement circulaire d’ici 2030’

En octobre dernier, Ikea avait déjà expérimenté localement la vente de meubles de seconde main, en rachetant les articles de ses clients. Les meubles étaient ensuite revendus à bon prix ou recyclés. Fin de l’année dernière, la chaîne a également annoncé qu’elle ne publierait plus de catalogue papier.

Ikea a par ailleurs été l’une des premières chaînes à vendre exclusivement des lampes LED. L’été dernier, elle a introduit une version végétarienne de ses boulettes de viande. Et l’automne prochain, le géant suédois prévoit de ne plus vendre que des piles rechargeables.

Ces différentes initiatives s’inscrivent dans l’objectif de l’entreprise de devenir une ‘entreprise entièrement circulaire et climatiquement positive d’ici 2030’, affirme-t-elle. ‘Pour que la durabilité fonctionne, elle doit être abordable’, a déclaré Jon Abrahamsson Ring, directeur chez Ikea Franchising, dans le Financial Times. ‘Cela ne devrait pas être réservé aux riches ou aux personnes dont le portefeuille est bien garni.’

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