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Les rendements des nouveaux bons d’État sont plutôt modestes : d’autres produits d’épargne sont plus lucratifs

L’Agence Fédérale de la Dette a annoncé les rendements des nouveaux bons d’État. Comme prévu, ceux-ci rapporteront moins que le bon d’État d’un an que le gouvernement a émis en septembre.

Pourquoi est-ce important ?

Le gouvernement émet généralement des bons d'État quatre fois par an (mars, juin, septembre et décembre). Chaque trimestre, l'institution gouvernementale détermine la durée et le taux d'intérêt. En septembre, la durée a été exceptionnellement limitée à un an. Le gouvernement voulait ainsi mettre la pression sur les institutions financières pour augmenter le taux d'épargne. En décembre, deux bons d'État à plus long terme seront émis.

Dans l’actu : les nouveaux bons d’État ont une durée de cinq et huit ans. Ils rapporteront respectivement 2,6% et 2,8% brut.

  • Il faut payer à l’administration fiscale un prélèvement forfaitaire de 30% sur les gains en capital. Le bon d’État de cinq ans rapportera donc un rendement net de 1,82%. La variante de huit ans aura un rendement net de 2,03%.
  • Les nouveaux bons d’État sont moins rentables que le bon d’État d’un an émis par le gouvernement en septembre. Il y a deux raisons à cela.
    • D’abord, le taux d’intérêt à court terme est plus élevé que le taux à long terme. Le taux belge à un an oscille aujourd’hui autour de 3,7%, tandis que le taux à dix ans est de 3,2%.
    • Ensuite, le gouvernement a exceptionnellement réduit le prélèvement forfaitaire pour les bons d’État d’un an émis avant la fin de l’année à 15%, résultant en un rendement net plus élevé.
  • Les investisseurs privés peuvent souscrire aux nouveaux bons d’État du 30 novembre au 8 décembre, auprès de 14 banques et courtiers. La date limite pour les inscriptions via le Grand Livre est le 7 décembre.

Des produits bancaires plus lucratifs que les bons d’État

Comparaison : Les rendements des nouveaux bons d’État sont inférieurs à ceux de certains produits bancaires.

  • Selon l’outil de comparaison de guide-épargne.be, il existe pas moins de sept comptes à terme de cinq ans offrant un rendement supérieur à celui du bon d’État de même durée.
    • Saver+ de la banque de niche Izola Bank est la formule la plus lucrative dans cette catégorie. Celui qui bloque son argent pendant cinq ans sur ce compte reçoit un taux brut de 3,6%. Après paiement du prélèvement forfaitaire, le rendement net est de 2,52%.
  • Sur huit ans, il n’y a qu’un seul compte à terme qui bat le bon d’État.
    • Celui qui confie son argent pour huit ans à CKV obtient un taux d’intérêt de 3,35% brut, soit 2,345% net.

À noter : il existe même des livrets d’épargne plus lucratifs.

  • Quinze formules offrent un taux d’intérêt d’au moins 2%.
  • Un compte d’épargne – Vision Max de Santander Consumer Bank – rapporte même déjà 3%.
    • Le nombre de livrets d’épargne avec un taux d’intérêt de 3% ou plus augmentera le mois prochain. Par exemple, ING augmentera le 1er décembre le taux d’intérêt sur la formule Tempo Épargne à 3%. Chez Argenta, le taux d’intérêt sur l’une des formules d’épargne augmentera également à 3%. Beobank va encore plus loin en augmentant le taux d’intérêt sur le Compte d’Épargne Step-Up à 3,1%.
    • Attention : Beaucoup de ces livrets d’épargne sont soumis à des conditions d’épargne. Par exemple, le taux d’intérêt sur Vision Max tombe à 1,85% si vous épargnez moins de 125.000 euros ou plus de 200.000 euros. Avec Tempo Épargne et le Compte d’Épargne Step-Up, vous êtes confronté à des limites d’épargne mensuelles.

(SR)

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