Principaux renseignements
- Rémy Cointreau s’attend à un impact tarifaire moins important qu’initialement prévu.
- La société prévoit un retour à la croissance organique au second semestre.
- De fortes ventes aux Etats-Unis stimulent la croissance de la division liqueurs de Rémy Cointreau.
Rémy Cointreau, le groupe français de spiritueux, a revu à la hausse ses prévisions de bénéfices pour l’exercice en cours. L’entreprise s’attend désormais à ce que l’impact des tarifs douaniers soit moins important qu’initialement prévu. Cet optimisme s’explique par la prévision d’un retour à la croissance organique au second semestre, alimentée par un rebond vigoureux des ventes aux États-Unis.
Solide performance au premier trimestre
Les résultats du premier trimestre de Rémy Cointreau ont révélé des ventes totales de 220,8 millions d’euros, marquant une augmentation de 1,8 pour cent par rapport à la même période l’année dernière et une croissance organique de 5,7 pour cent. Les ventes de cognac ont enregistré une hausse organique de 1,3 pour cent, grâce à la forte performance des États-Unis qui a compensé le déclin de la Chine dû à la faible demande haut de gamme et à l’accès limité aux marchés hors taxes.
La division des liqueurs et spiritueux a connu une croissance organique notable de 17,3 pour cent, une fois de plus propulsée par la solide performance des États-Unis et la reprise de la croissance sur les marchés de la région EMEA. Les ventes de cognac représentent environ 70 pour cent du chiffre d’affaires total de Rémy Cointreau, principalement générées aux États-Unis et en Chine. Cette concentration rend la société plus vulnérable aux fluctuations tarifaires et aux ralentissements économiques que ses concurrents plus diversifiés.
Droits de douane moins lourds que prévu
Si Rémy Cointreau prévoit un impact tarifaire moins important qu’initialement prévu (45 millions d’euros d’effet net négatif contre 65 millions d’euros précédemment), il a revu à la hausse ses projections d’effet de change. La société s’attend désormais à un effet de change négatif sur les ventes compris entre 50 et 60 millions d’euros pour l’exercice 2025-2026, contre une estimation précédente de 30 à 35 millions d’euros. De même, l’impact de l’effet de change sur le bénéfice d’exploitation ajusté a été revu à la hausse et se situe désormais entre 15 et 20 millions d’euros, contre une fourchette précédente de 10 à 15 millions d’euros. (jv)

