Dans l’actualité : Le prix du baril de pétrole Brent a atteint 87 dollars mercredi. Le WTI, le prix de référence américain, a également connu une forte hausse et se négocie actuellement à environ 83 dollars, son prix le plus élevé depuis novembre de l’année dernière.

• Cette hausse notable est principalement due à la réduction de la production de l’OPEP+. Le cartel a annoncé au début du mois qu’il réduisait sa production d’un million de barils par jour, soit 1 % de la demande mondiale. À cela s’ajoute une réduction de la production russe de 500 000 barils par jour, bien qu’elle n’ait pas encore été clairement ressentie.
• Un autre facteur important est le fait que les États-Unis ont décidé de reconstituer leurs réserves stratégiques, diminuant ainsi l’offre mondiale. Ces derniers mois, les États-Unis ont libéré du pétrole de ces réserves pendant 18 mois afin de maintenir le prix à un niveau bas et de maîtriser l’inflation.
• Le prix de référence du pétrole a augmenté de près de 20 % depuis la mi-mars. À cette date, il était tombé à son niveau le plus bas depuis 2021. Cela est principalement dû aux turbulences dans le secteur bancaire.

Tous les regards se tournent vers l’OPEP

Et maintenant ? L’OPEP publiera un rapport mensuel sur le marché mondial du pétrole.

• Ce rapport devrait indiquer que la demande de pétrole restera élevée. Hier, Fatih Birol, directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), a déjà déclaré que la demande de pétrole pourrait dépasser l’offre au cours de la seconde moitié du mois d’avril.
• Les analystes de Goldman Sachs pensent que les prix continueront à augmenter cette année. La semaine dernière, ils ont prédit que le baril de Brent s’échangerait à 95 dollars d’ici la fin de l’année. Ils pensent même que la barrière psychologique des 100 dollars sera atteinte d’ici à la fin 2024.

BL