Dans l’actualité : Rolls-Royce a partagé sur Twitter la semaine dernière un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler un tel réacteur nucléaire.

• La société a partagé une image conceptuelle d’un « microréacteur » alimenté par de l’uranium. Chaque échantillon d’uranium sera « encapsulé dans de multiples couches protectrices qui agissent comme des systèmes de confinement », ce qui devrait les rendre résistants à l’environnement extrême de l’espace.
• L’entreprise tient à souligner que la technologie doit être aussi sûre que possible. Après tout, les astronautes ne pourront pas simplement rentrer en fusée chez eux lorsqu’ils seront sur Mars ou ailleurs.
• Autre information utile : les réacteurs de Rolls-Royce pourront fournir une puissance comprise entre « les watts et les mégawatts ». Autre fait notable : cette technologie pourrait également être utilisée sur Terre.
• L’entreprise souhaite construire un premier prototype opérationnel d’ici 2029.

• L’entreprise a évoqué précédemment dans un communiqué de presse la raison pour laquelle elle a opté pour l’énergie nucléaire. Un réacteur nucléaire peut fournir de l’énergie pendant de longues périodes, ce qui en fait une source d’énergie intéressante pour les longues missions dans l’espace. Les réacteurs pourraient être utilisés à la fois pour des bases sur des planètes ou sur la lune, ou comme source de propulsion pour un vaisseau spatial.
• Un autre avantage, c’est que l’énergie nucléaire ne dépend pas des conditions extérieures. Par exemple, une base lunaire pourrait être située au pôle Sud, où la nuit dure 14 jours, et où les panneaux solaires ne sont donc pas une option.
• L’énergie solaire n’est pas non plus pratique sur Mars, où les tempêtes de poussière peuvent bloquer la lumière solaire déjà plus faible (la planète rouge est beaucoup plus éloignée du soleil que la Terre).
• Les réacteurs pourraient également être utilisés pour alimenter les avions spatiaux hypersoniques et les petits satellites.

Le détail qui pique : Rolls-Royce est dans de mauvais draps.

• Rappelons que Rolls-Royce est en grosse difficulté financière et a dû se séparer 9.000 employés. Le problème n’est pas tant la vente des prestigieuses voitures, mais plutôt le département lié aux moteurs pour avions justement, qui représente 40% de son chiffre d’affaires
• Le nouveau PDG, connu comme un redresseur d’entreprises en faillite, estime qu’il est « la dernière chance » de l’entreprise britannique.

MB