En Chine, l’épidémie de ‘2019-nCov’, pour nouveau coronavirus 2019, s’intensifie un peu plus chaque jour. Selon la Commission nationale de la santé, le bilan s’est alourdi ce mardi à 4.515 personnes contaminées et 106 décès. Face à la propagation du virus, les entreprises tentent de s’adapter.
Le bilan de lundi faisait encore état de ‘seulement’ 2.744 cas recensés et 80 personnes décédées.
Au total, ce sont désormais treize villes de la province de Hubei qui ont été mises en quarantaine par les autorités chinoises, dont la plus grande, Wuhan (11 millions d’habitants), d’où est partie l’épidémie. Les moyens de transport sortant de ces agglomérations ont été suspendus, tout comme la plupart des transports en commun, dans une tentative de limiter la mobilité des habitants et la propagation du virus.
Un tel cordon sanitaire, qui concerne 56 millions de personnes, est sans précédent. Même si l’efficacité de la mesure fait débat, vu le temps qu’il a fallu pour la mettre en place.
Les autorités chinoises ont également décidé de prolonger les congés du Nouvel An lunaire jusqu’au 2 février. Les festivités ont par ailleurs été annulées. La rentrée scolaire a quant à elle été reportée à une date ultérieure non précisée et qui variera selon la localisation géographique des établissements.
Home working
Face à cette situation, les entreprises chinoises comme étrangères tentent de s’adapter et de protéger leurs employés, relate le journal économique français Les Echos, ce mardi.
Ainsi, le fabricant de smartphones Xiaomi, basé à Pékin, a suivi les directives des autorités et demandé à ses employés qui ont voyagé dans le Hubei d’attendre 14 jours (la durée maximale d’incubation du ‘2019-nCov’) avant de se présenter au bureau.
ByteDance, le propriétaire de l’appli TikTok, et Tencent, basée à Shenzhen, ont demandé à leurs employés de travailler à domicile durant une semaine après les congés du Nouvel An lunaire.
Facebook a demandé à ses employés de limiter leurs déplacements en Chine. Et il est recommandé à ceux qui s’y sont rendus de travailler à domicile.
Credit Suisse et UBS ont demandé leurs employés hongkongais revenant de Chine d’également travailler à domicile pendant deux semaines.
Quant à Nissan et Honda, les deux entreprises japonaises ont annoncé que les expatriés dans la ville de Wuhan seront rapatriés via l’avion affrété par les autorités nippones.
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