Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie y aurait utilisé 1100 missiles. Mais plus de la moitié d’entre eux auraient connu des soucis techniques, estime le Pentagone.
Cela fait maintenant un mois que la Russie a attaqué l’Ukraine. Depuis le début de la guerre, on ne cesse de voir les forces russes lancer des missiles, notamment sur les plus grandes villes, tuant des civils au passage.
Mais il n’est pas rare non plus de voir des images de missiles fichés – sans avoir explosé – au sol ou sur des bâtiments. La semaine dernière, les forces ukrainiennes ont annoncé avoir capturé 24 missiles russes intacts près de la ville d’Hostomel, au nord-ouest du pays, avant de les renvoyer aux troupes russes.
D’après deux sources internes au Pentagone qui ont parlé à Reuters, les missiles guidés avec précision, y compris les missiles de croisière lancés par voie aérienne, tirés par les forces russes connaissent des taux d’échec pouvant atteindre 60%. Certains ne parviennent pas à décoller, d’autres n’explosent pas à l’impact. Un autre responsable a quant à lui avancé un chiffre de 50%.
Pour l’instant, le Pentagone n’est pas en mesure d’expliquer ce taux d’échec élevé. Il varie bien sûr selon le type de missile lancé et en fonction des jours.