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Notre pays est le grand champion du manque de main-d’œuvre : la moitié des entreprises belges ne trouvent pas assez de personnel

Notre pays est le grand champion du manque de main-d’œuvre : la moitié des entreprises belges ne trouvent pas assez de personnel
Des employés – (Photo by Oliver Gierens/picture alliance via Getty Images)

Les entreprises belges manquent de bras, et peinent à remplir leurs missions par manque de personnel. Malheureusement, rien de nouveau sous le soleil : nous sommes traditionnellement en tête des pays européens les plus touchés par la manque de main-d’œuvre.

Selon les chiffres de SD Worxs, la moitié des entreprises belges manque de main-d’œuvre pour accomplir leurs tâches. Ce sont 56% des firmes de notre pays qui déclarent avoir du mal à attirer des travailleurs. Une situation qu’elles ne voient pas se résorber de si tôt. Et pour cause : ça n’a rien de nouveau, et nous comptons parmi les grands champions européens des problèmes d’embauche.

  • Avec 56% des firmes qui manquent de personnel, nous sommes premiers, juste au-dessus des Pays-Bas (55%), parmi les 16 pays de l’UE où SD Worx a mené son enquête. Et avec 54% de répondants qui se considèrent en sous-effectif pour remplir correctement leurs missions, nous ne sommes dépassés que par la France (61%).
  • L’année dernière, c’était 65% de nos employeurs manquaient de personnel. On peut donc considérer que les choses vont mieux, toutes proportions gardées. Sauf que nous restons quand même en tête du classement.
Source : SD Worx

La main-d’œuvre va voir ailleurs

Dans ce contexte où les travailleurs sont une denrée rare, ils peuvent peser sur la balance. Un tiers des entreprises belges (36%) estime aussi avoir du mal à les retenir pour qu’ils n’aillent pas voir ailleurs. Cette fois nous manquons de peu le trio de tête.

  • La France obtient à nouveau le plus mauvais résultat avec 44 %. Suivent l’Italie (37 %), puis la Finlande, à égalité avec nous.
  • Les entreprises doivent donc souvent parier sur les compétences internes et les faire fructifier, par les formations par exemple pour combler des postes via des mutations ou des promotions.
  • Bien qu’un tiers (35 %) d’entre eux préfèrent attirer les talents externes, 29 % des employeurs belges indiquent également qu’ils préfèrent les développer en interne.
Source : SD Worx
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