Ambiance de discothèque dans l’espace : c’est littéralement une fonctionnalité prévue dans le vaisseau Orion qui doit nous ramener sur la Lune. Une manière, sans doute, de briser un voyage trop monotone.
Les longs trajets sont rapidement lassants, et si c’est déjà vrai en voiture, que dire lors d’un voyage de plusieurs semaines ou de plusieurs mois à bord d’une boite de conserve expédiée à des vitesses démentes à travers le vide spatial.
L’enjeu est plus sérieux qu’il n’y parait : la promiscuité peut vite devenir pénible au sein d’une équipe d’astronautes, et risque de provoquer des tensions, voire de véritables conflits, si une mission s’éternise. Or si le trajet vers la Lune se compte en jours – sans compter le temps passé sur place – Mars, elle, se trouve à sept mois de voyage.
Ambiance de fête à 300.000 kilomètres
À problème sérieux, réponse qui le parait un peu moins, mais qui reste pourtant bien réelle : la NASA va équiper les vols habités du vaisseau Orion d’un « mode fête » dans l’éclairage de la cabine. Les astronautes pourront, via l’assistant vocal Callisto intégré dans le module, enclencher à volonté un éclairage digne d’une boite de nuit, avec différentes couleurs disponibles qui peuvent d’ailleurs se succéder. La NASA n’a toutefois pas précisé si cela se faisait au rythme de la musique.
Record battu pour un vaisseau
Concrètement, ce n’est pas ça qui nous mènera sur la Lune, mais ça sera certainement une touche en plus après le prochain alunissage habité, quand il s’agira de fêter l’événement à bord du vaisseau. Bien sûr, communiquer là-dessus maintenant, via les réseaux sociaux, relève plutôt du marketing. Mais vu l’ambiance euphorique qui semble régner à la NASA après le lancement d’Artemis I, ça peut se comprendre. Quand il s’agira d’aller sur Mars, puis plus loin, on espère quand même que l’agence spatiale américaine prévoira d’autres solutions, comme un mode d’hibernation.
Quant au vaisseau Orion non habité, il a entamé son trajet retour jusqu’à la Terre, après avoir fait le tour de la Lune. Il a d’ailleurs au passage battu le record de distance jamais atteinte par un vaisseau effectuant un aller et retour depuis notre planète. Son retour chez nous, dans l’océan Pacifique, est prévu pour le 11 décembre. On suppose que ça sera l’occasion de faire la fête à la NASA.