OPEP+ maintiendra la production actuelle de pétrole au premier trimestre 2026


Principaux renseignements

  • L’OPEP+ maintiendra les niveaux actuels de production pétrolière au premier trimestre 2026 afin de stabiliser le marché.
  • Avec cette décision, le cartel privilégie la stabilité plutôt que l’augmentation de sa part de marché.
  • Les membres de l’OPEP+ poursuivent leurs discussions sur la fixation des niveaux de production de base futurs, compte tenu des capacités de production variables des différents pays.

En réponse aux inquiétudes concernant une éventuelle offre excédentaire sur le marché pétrolier, l’OPEP+ a choisi de maintenir ses niveaux de production inchangés au cours du premier trimestre 2026. Cette décision s’inscrit dans l’objectif de l’organisation de maintenir la stabilité sur un marché volatil.

Ce choix intervient à un moment où les États-Unis poursuivent leurs efforts diplomatiques pour désamorcer le conflit entre la Russie et l’Ukraine, une situation qui pourrait avoir un impact considérable sur l’approvisionnement mondial en pétrole.

Priorité à la stabilité

L’accent mis par l’OPEP+ sur la stabilité plutôt que sur l’augmentation de sa part de marché illustre une réponse stratégique à la détérioration des perspectives de la demande mondiale de pétrole. Les prix à terme du Brent ont récemment chuté à environ 63 dollars (54,24 euros) le baril, soit une baisse de 15 pour cent au cours de l’année écoulée.

L’engagement du groupe à maintenir une partie importante des restrictions de production existantes, qui représentent actuellement environ 3 pour cent de la demande mondiale, a été réaffirmé lors de la réunion de dimanche.

Bases de production

En outre, l’OPEP+ a abordé la complexité de la détermination des bases de production pour les quotas futurs, tout en reconnaissant les capacités de production divergentes des pays membres.

En réaction à cette nouvelle, les prix du pétrole ont de nouveau augmenté ce matin. À 9h15, les contrats à terme sur le Brent s’établissaient à 63,46 dollars le baril (+1,73 pour cent), tandis que les contrats à terme sur le WTI s’établissaient à 59,64 dollars le baril (+1,86 pour cent). (uv)

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