Encore un épisode absurde à l’ONU : la Corée du Nord entre au Conseil exécutif de l’OMS

Encore un épisode absurde à l’ONU : la Corée du Nord entre au Conseil exécutif de l’OMS
Noord-Korea – een land dat uitblinkt in het terroriseren van zijn eigen en buitenlandse bevolking – mag nu de volgende 3 jaar mee de agenda van de WHO bepalen. (Foto : Kim Jae-Hwan/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)

La Corée du Nord, un régime qui affame sa population, va se voir confier un rôle de premier plan au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La dictature des Kim pourra ainsi contribuer à définir son programme et ses prescriptions politiques.

Pourquoi est-ce important ?

La plupart des Nord-Coréens souffrent - selon Human Rights Watch - de malnutrition chronique. Le pays connaît une pénurie de médicaments depuis des années et ses infrastructures de santé ne répondent pas non plus aux normes internationales. Il y a moins d'un an, la même OMS mettait en garde contre la gestion de l'épidémie de COVID par la Corée du Nord.

Dans l’actualité. La 76e assemblée générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a élu la Corée du Nord à son conseil exécutif.

  • Cela signifie que l’un des régimes les plus odieux de la planète fait désormais partie d’un groupe qui définit et applique des normes et des règles en matière de gouvernance sanitaire mondiale.
    La Corée du Nord – un pays qui excelle à terroriser sa propre population et celles des pays voisins – pourrait désormais contribuer à définir l’agenda de l’OMS pour les trois prochaines années.
  • Sur son fil Twitter, le directeur de UN Watch, Hillel Neuer, écrit que « c’est un épisode absurde pour une importante agence des Nations Unies. Une organisation qui a un besoin urgent d’auto-réflexion et de réforme ».
  • La Corée du Nord a été élue à l’issue d’un vote à bulletin secret, rendu nécessaire après que la Russie a opposé son veto à la candidature de l’Ukraine.
  • 123 pays ont voté pour, il y a eu 13 abstentions et six votes nuls ; 35 pays étaient absents.
  • Comme toujours, Taïwan, leader en matière de santé publique, s’est vu refuser l’entrée à la 76e assemblée générale de l’OMS sous la pression de la Chine.
  • Israël, innovateur en matière de biotechnologie, a également été pointé du doigt – par la Belgique et d’autres pays – une fois de plus comme un pays violant les droits humains.

MB

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