Les nouvelles sanctions envisagées par l’Europe contre la Russie ennuient fortement la France

Vendredi, les diplomates des 27 États membres de l’Union européenne se réuniront pour discuter d’une onzième série de sanctions à l’encontre de la Russie. Rosatom, l’agence russe de l’énergie nucléaire, devrait également faire l’objet de sanctions cette fois-ci. Mais on s’attend d’ores et déjà à ce que la France s’y oppose.

Pourquoi est-ce important ?

Malgré dix trains de sanctions, l'économie russe continue pour l'instant de tourner. Les secteurs de l'aviation et de l'énergie ont pourtant été durement touchés par les sanctions occidentales. Les exportations de pétrole brut vers l'Europe sont limitées depuis le 5 décembre de l'année dernière et, depuis le 5 février, cette restriction a été étendue aux produits pétroliers transformés, tels que l'essence ou le diesel. En outre, le G7 a également décidé de plafonner le prix du pétrole russe à 60 dollars le baril.

L'essentiel : les importations d'uranium russe seront-elles sanctionnées ?

  • L'Ukraine réclame depuis longtemps un embargo sur l'uranium russe. Plusieurs États membres de l'Union européenne, notamment les pays baltes et la Pologne, y sont tout à fait favorables. Les pays de l'Est préféreraient voir disparaître tous les liens avec la Russie, avec comme prochaine étape une rupture plus stricte avec l'énergie russe.
  • Toutefois, une telle interdiction de l'uranium russe est plus d
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