Principaux renseignements
- Les voyageurs de différents pays se rendant aux États-Unis pourraient être tenus de fournir jusqu’à cinq ans d’historique sur les réseaux sociaux.
- Cette proposition augmente considérablement la quantité d’informations personnelles collectées auprès de ces voyageurs.
- Ce changement fait suite à des initiatives précédentes visant à rendre obligatoires les contrôles des réseaux sociaux pour certaines catégories de visas.
Les voyageurs de différents pays pourraient bientôt être tenus de fournir des informations personnelles détaillées lorsqu’ils se rendent aux États-Unis, notamment jusqu’à cinq ans de leur historique sur les réseaux sociaux.
Cette modification réglementaire proposée par le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) concernerait principalement les visiteurs britanniques, français, allemands et sud-coréens qui entrent normalement aux États-Unis pour un séjour maximal de 90 jours sans avoir besoin d’un visa traditionnel.
Expansion de la collecte de données
Actuellement, ces voyageurs obtiennent une autorisation de voyage électronique via le système ESTA, qui exige un nombre relativement limité d’informations et un paiement unique. Dans la nouvelle proposition, les données collectées seraient considérablement élargies, notamment aux comptes de réseaux sociaux, aux adresses électroniques des dix dernières années et aux informations détaillées sur les membres de la famille, y compris leurs noms, dates de naissance et lieux de résidence.
Cette mesure fait suite à des initiatives gouvernementales antérieures exigeant des contrôles des réseaux sociaux pour certaines catégories de visas, telles que les travailleurs qualifiés H-1B et les étudiants. Bien que la proposition mentionne la collecte de données issues des réseaux sociaux au cours des cinq dernières années, elle ne précise pas quelles informations seront extraites.
Les réactions du public
Le CBP a ouvert une période de consultation publique de 60 jours afin de recueillir des commentaires sur cette proposition. L’agence cite un ordre exécutif du président Trump axé sur la sécurité nationale et la sécurité publique pour justifier ce changement. (jv)
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