Principaux renseignements
- Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a accusé l’Occident d’être à l’origine d’une « nouvelle guerre froide ».
- M. Lavrov a affirmé que l’expansion et les exercices militaires de l’OTAN visaient à déstabiliser l’Eurasie.
- Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a critiqué M. Lavrov, l’accusant de diffuser de la désinformation.
Lors d’une réunion de l’OSCE à Ta’Qali, à Malte, le 5 décembre, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé que l’Occident était à l’origine d’une « nouvelle guerre froide ». Il s’agissait du premier retour de M. Lavrov dans l’Union européenne depuis 2021. Il a exprimé sa crainte que cette situation ne dégénère en « guerre chaude », comme le rapporte l’agence d’État Ria Novosti.
M. Lavrov a souligné l’expansion de l’infrastructure de l’OTAN dans la région Asie-Pacifique et l’augmentation des exercices militaires de l’administration Biden, affirmant que ces actions visaient à déstabiliser l’ensemble du continent eurasien. Il a affirmé qu’après le retrait de l’Afghanistan, l’OTAN avait besoin d’un ennemi unificateur, ce qui conduirait à une renaissance de la guerre froide avec un risque encore plus grand d’escalade vers un conflit direct.
Réaction des États membres de l’OSCE
Les déclarations de M. Lavrov ont suscité l’opposition des représentants des 57 États membres de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe), dont la plupart ont condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a directement critiqué M. Lavrov, l’accusant de propager un « tsunami de désinformation » et de rendre Moscou responsable de l’escalade des tensions en Ukraine.
Blinken critique Lavrov
M. Blinken s’est dit déçu que M. Lavrov ait quitté la réunion avant d’avoir entendu les points de vue de ses collègues, soulignant la tendance de M. Lavrov à submerger les auditeurs de fausses informations.
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