Rachat de Twitter : Musk a évité une catastrophe financière en suivant ses propres conseils sur les « appels de marge »

Il est fort possible que le PDG de Tesla, Elon Musk, se plaigne désormais de son achat du site de microblogging Twitter. Mais il est sans doute fort reconnaissant de ne pas avoir pris d’énormes appels de marge, soutenus par des actions Tesla en garantie, pour financer l’accord.

Pourquoi est-ce important ?

Musk a encore tweeté début décembre qu'il était "prudent" d'éviter la pratique des appels de marge dans un climat macroéconomique incertain. L'homme le plus riche du monde à l'époque faisait référence à l'utilisation des actions Tesla comme garantie (marge) dans un tel prêt. "Les prix des actions peuvent se comporter de manière déconnectée de leur potentiel à long terme". Et le constructeur de voitures électriques se porte très mal en bourse depuis un certain temps.

L'essentiel : Musk se serait trouvé dans une situation financière bien plus grave s'il avait poursuivi l'accord initial pour l'affaire Twitter. Ce faisant, il aurait conclu un appel de marge (prêt sur marge) avec une facilité de crédit de près de 12,5 milliards de dollars. Un consortium de banques d'investissement comprenant Bank of America, Barclays et Morgan Stanley lui aurait accordé ce type de prêt.

Cercle vicieux

L'explication : Un prêt sur marge se distingue d'un prêt o

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