Maggie De Block (Open VLD) a déclaré aujourd’hui que la Belgique pourrait accueillir entre ‘100 à 150 demandeurs d’asile vulnérables’, issus du camp de réfugiés de Moria, en Grèce, qui a été détruit.
La ministre de l’asile et des migrations, Maggie De Block, a reçu ce matin son collègue grec Giorgos Moustakis pour discuter de la situation sur l’île grecque de Lesbos. Un incendie a détruit le célèbre camp de réfugiés de Moria à la suite duquel 12.000 personnes doivent être replacées.
Hier, le cabinet de Maggie De Block avait annoncé que la Belgique hébergeait douze mineurs non accompagnés provenant du camp détruit. Cet engagement s’inscrit dans le cadre d’une initiative franco-allemande visant à accueillir 400 mineurs non accompagnés, répartis dans plusieurs États membres de l’UE. Sur les réseaux sociaux, plusieurs politiciens avaient alors déclaré que la Belgique pourrait faire preuve de plus de solidarité.
‘Des conditions misérables’
Aujourd’hui, dans un communiqué de presse, Maggie De Block a annoncé que la Belgique comptait accueillir à la demande des autorités grecques, entre ‘100 à 150 demandeurs d’asile vulnérables’, qu’il s’agisse de familles avec enfants, de mères ou de femmes seules. Dans son communiqué, Maggie De Block affirme également que seule une approche globale au niveau européen pourra offrir une solution structurelle à long terme.
Une décision qui survient alors que dernièrement les responsables de l’ONG 11.11.11., d’Amnesty International, entre autres, s’étaient prononcés contre la mauvaise gestion européenne de l’immigration : ‘Depuis des années, des milliers de personnes sont détenues dans des conditions misérables dans des camps dont la capacité d’accueil déclaréee est supérieure à leurs capacités réelles. Les ONG et les organisations de défense des droits de l’homme tirent la sonnette d’alarme depuis trop longtemps’.