La firme de Redmond est la deuxième entreprise technologique américaine à atteindre les 2.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, emboitant ainsi le pas à Apple.
Il n’aura fallu que deux ans et deux mois à Microsoft pour doubler sa capitalisation boursière et atteindre la barrière symbolique des 2.000 milliards de dollars. Elle est ainsi devenue la deuxième entreprise américaine à y parvenir, après Apple. La firme de Cupertino a en effet atteint cette barre symbolique en août 2020. Aujourd’hui, près de 10 mois plus tard, Apple vaut plus de 2.230 milliards de dollars en bourse.
Les GAFAM en tête
- Apple est l’entreprise américaine avec la plus grande capitalisation boursière, avec 2.230 milliards de dollars.
- Microsoft se positionne à la seconde place avec 2.000 milliards de dollars de capitalisation boursière.
- À la troisième place, on retrouve Amazon avec 1.770 milliards de dollars. Le géant de l’e-commerce a atteint la barre des 1.000 milliards de dollars en 2018.
- Alphabet, la maison mère de Google, talonne Amazon avec 1.670 milliards de dollars.
- Enfin, le dernier des GAFAM, Facebook, ne fait pas encore partie du club très restreint des entreprises de 1.000 milliards de dollars de capitalisation boursière puisque la société de Mark Zuckerberg ne pèse que 965 milliards de dollars.
Des temps plus courts
Il aura fallu 45 ans à l’entreprise de Bill Gates pour atteindre la barre symbolique des 2 billions de capitalisation, une année de plus qu’Apple. La firme de Cupertino avait déjà devancé celle de Redmond en 2018 en passant le cap des 1.000 milliards de dollars de capitalisation en première. Mais là encore, Microsoft n’était pas loin puisque l’entreprise de Bill Gates a atteint cette barrière symbolique l’année suivante.
Quant aux autres GAFAM, leur développement semble plus rapide puisqu’elles ont atteint le billion de capitalisation boursière en beaucoup moins de temps.
- Un mois après Apple, Amazon a dépassé les 1.000 milliards de dollars en capitalisation en 2018, alors âgé de 24 ans.
- De son côté, Google a atteint ce cap symbolique en 2020, après seulement 21 ans d’existence
- Quant à Facebook, âgé de 17 ans à peine, n’a jamais autant flirté avec le billion.
La crise au service des grandes entreprises
Les belles performances de ces entreprises peuvent facilement s’expliquer par le contexte particulier de l’année et demie écoulée. La pandémie de coronavirus a en effet boosté les ventes d’ordinateurs et tablettes, objets indispensables pour suivre des cours en ligne et télétravailler. Une malheureuse aubaine pour Apple et Microsoft, mais aussi pour Amazon. Confinée chez elle, la population mondiale s’est tournée vers les plateformes de vente en ligne pour s’approvisionner en divers produits.
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