Meta lève un coin du voile sur son IA générative : prête pour décembre prochain, elle fera gagner « beaucoup de temps et d’argent »

Dans le dur depuis plus d’un an en raison, entre autres, du fiasco du métavers, Meta ne s’avoue pas vaincue. Comme les autres Big Tech, elle prépare sa propre IA générative. Et Mark Zuckerberg met lui-même les mains dans le cambouis.

Pourquoi est-ce important ?

Depuis l'énorme succès rencontré par OpenAI avec ChatGPT, une multitude d'entreprises technologiques ont accéléré la cadence dans le développement de leur propre IA générative. Forcément, Meta ne peut pas louper le coche.

Dans l’actu : l’IA générative de Meta prête avant 2024.

  • Dans une interview accordée à Nikkei Asia, le directeur de la technologie de Meta a promis que l’IA générative du groupe serait fin prête pour la fin de l’année.
  • Il en a profité pour expliquer, brièvement, ce sur quoi elle porterait : la publicité.

« Nous sommes très confiants »

L’objectif : créer des publicités en fonction des publics visés.

  • D’ici décembre, Meta sera en mesure de commercialiser auprès des annonceurs son IA générative destinée à la création de publicité, a promis Andrew Bosworth.
  • Sa spécificité sera d’allier mots et images pour créer des publicités sur demande. Il devrait suffire de lui donner des consignes pour que l’outil génère une campagne spécifique pour chaque type de public visé.
    • Une IA qui fera gagner « beaucoup de temps et d’argent » aux entreprises qui s’adjoignent ses services, résume Bosworth.
  • Meta mise beaucoup sur cette IA. À tel point que l’équipe qui y travaille est composée de Mark Zuckerberg (CEO) en personne. Bosworth et Chris Cox (chef des produits) en font également partie. Ensemble, ils passent « la plupart de leur temps » à peaufiner ce qui, ils l’espèrent, deviendra la nouvelle poule aux œufs d’or de Meta.
    •  « Nous sommes très confiants quant au fait d’être à l’avant-garde », a assuré Bosworth, rappelant que Meta « investit dans l’intelligence artificielle depuis plus d’une décennie » et qu’elle possède « l’un des principaux instituts de recherche au monde ».

Le plus : aussi utile pour le métavers.

  • Lors de l’interview, Bosworth a aussi tenu à rappeler que le métavers n’avait pas du tout été jeté aux oubliettes par Meta. Il a d’ailleurs dit se réjouir de l’effervescence dans laquelle baigne l’IA générative depuis quelques mois.
  • « Auparavant, si je voulais créer un monde en 3D, j’avais besoin d’apprendre beaucoup d’infographies et de programmations », a-t-il expliqué. « À l’avenir, vous pourrez peut-être simplement décrire le monde que vous souhaitez créer et faire en sorte que le modèle de langage étendu génère ce monde pour vous. Et donc cela rend des choses telles que la création de contenu beaucoup plus accessibles à davantage de personnes. »
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