Mercedes-Benz ne participera pas à la guerre des prix en Chine


Principaux renseignements

  • Le PDG de Mercedes-Benz, Ola Källenius, a annoncé que l’entreprise ne participerait pas à une guerre des prix pour augmenter ses ventes malgré les pressions concurrentielles.
  • Le nouveau SUV électrique GLC devrait bien se comporter sur le marché chinois en raison de ses caractéristiques avancées et de son intérieur spacieux.
  • Mercedes reste confiante dans sa technologie EV et cherche activement des moyens de réduire les coûts de production en collaborant avec son équipe de développement chinoise.

Malgré une concurrence intense sur le marché chinois, Ola Källenius, PDG de Mercedes-Benz, a annoncé que l’entreprise ne s’engagerait pas dans une guerre des prix pour stimuler les ventes. Källenius a expliqué cette décision juste avant le début du salon de l’automobile IAA à Munich, en déclarant que Mercedes maintiendrait sa stratégie de prix haut de gamme pour ses véhicules.

Mercedes face à la baisse de ses ventes

Mercedes est confrontée à une baisse des ventes en Chine, notamment avec sa gamme de véhicules électriques EQ qui n’a pas répondu aux attentes. Les concurrents chinois proposent des prix plus bas et des caractéristiques souvent technologiquement avancées dans leurs voitures électriques, ce qui met la pression sur les marques établies comme Mercedes.

Pour regagner le terrain perdu, Källenius pense que le nouveau SUV électrique GLC sera un succès en Chine. Ce modèle est doté d’équipements de haute technologie, notamment d’un grand écran, et d’un vaste espace intérieur. Bien que son prix soit légèrement supérieur à celui de ses concurrents, Källenius assure qu’il n’aliénera pas les clients existants.

Confiance dans la technologie des véhicules électriques

Tout en reconnaissant le paysage concurrentiel en Chine, Markus Schäfer, chef de la technologie chez Mercedes, a exprimé sa confiance dans la technologie des véhicules électriques de l’entreprise. Il a souligné leur position de leader dans ce secteur et a insisté sur les efforts en cours pour réduire les coûts de production grâce à la collaboration avec leur équipe de développement chinoise.

Au-delà de la Chine, Mercedes est également confrontée aux défis posés par les politiques commerciales américaines. Källenius espère une réduction des droits d’importation américains, qui s’élèvent actuellement à 27,5 pour cent, afin d’améliorer la compétitivité de Mercedes sur le marché américain. (uv)

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