Elon Musk est un hyperactif de l’entrepreneuriat : à côté de ses voitures électriques plus ou moins autonomes, de son vaisseau spatial, et de Twitter dont il est en train de faire son blog personnel, le milliardaire sud-africain est aussi derrière Neuralink. Peut-être son œuvre la plus dystopique, et c’est tout dire au vu du reste de la liste.
Cruauté envers les animaux…
- Neuralink s’est donné pour objectif de développer des implants cérébraux. Elon Musk assure que ces puces intracrâniennes pourraient s’avérer d’une grande aide pour les personnes souffrant de handicaps, de paralysie par exemple. Il a même avancé que son projet permettra de soigner l’autisme et la schizophrénie, au plus grand scepticisme du milieu de la recherche médicale.
- Un implant totalement cyberpunk qu’il faut bien développer. Or Neuralink teste ses puces sur des animaux, en particulier des singes, et ne s’en cache absolument pas. En avril 2021, l’entreprise a même diffusé une vidéo d’un singe jouant au jeu pong par la pensée.
- Les associations de défense animale sont immédiatement montées au créneau dans ce qui s’apparentait à de la maltraitance animale sous un vernis scientifique. Plainte a été déposée, Neuralink fait l’objet d’une enquête fédérale pour violation potentielle de la législation sur la protection des animaux, et les témoignages de certains employés ne sont pas vraiment à décharge pour l’entreprise.
… Et comportement irresponsable à l’égard de l’humanité
Le dossier ne s’allège pas, et de nouvelles accusations s’y sont ajoutées : Neuralink est maintenant accusée de transporter de manière illégale des agents pathogènes potentiellement dangereux, rapporte Reuters.
- Le ministère américain des Transports a reçu, de la part d’un groupe de défense des animaux, des informations démontrant que la startup n’était pas particulièrement soigneuse avec les implants extraits des crânes de ses infortunés cobayes simiens.
- Des dispositifs cérébraux contaminés par des agents pathogènes tels que des staphylocoques ou encore l’herpès B auraient été manipulés sans désinfection, puis non protégés avant le transport. Et même si les faits semblent remonter à 2019, ils sont graves. D’autant plus à l’aune d’une pandémie, vraisemblablement transmise d’un animal à l’humanité.
- Ces objets contaminés transportés sans grand soin auraient très bien pu infecter des êtres humains en route, et les faits sont pris très au sérieux par le ministère des Transports : « Nous menons une enquête pour nous assurer que Neuralink respecte pleinement les réglementations fédérales et protège ses travailleurs et le public contre des agents pathogènes potentiellement dangereux. »
- Futura rappelle que, selon les confidences d’anciens membres du personnel, Neuralink aurait tué dans ses expériences environ 1.500 animaux, cochons, ou singes. Un fait déjà éthiquement très difficile à défendre, indépendamment des buts de l’entreprise.