Principaux renseignements
- Le bénéfice net de LVMH au premier semestre a diminué de 22 pour cent.
- Les tensions commerciales, notamment les droits de douane américains, ont eu un impact négatif sur les performances de LVMH.
- Malgré les défis, le PDG Bernard Arnault reste optimiste pour le second semestre.
LVMH, le conglomérat de luxe français à l’origine de marques telles que Louis Vuitton et Dom Pérignon, a enregistré une baisse significative de son bénéfice net au premier semestre, qui a chuté de 22 pour cent. Malgré cette baisse, avec un chiffre d’affaires légèrement inférieur à 40 milliards d’euros, le président-directeur général Bernard Arnault est resté optimiste. Il a souligné la capacité de résistance de LVMH dans un environnement économique difficile.
Impact des droits de douane américains
La performance de la société a été particulièrement affectée par les menaces de droits de douane du président américain Donald Trump, car un quart de son chiffre d’affaires provient des États-Unis. À la suite des tarifs douaniers annoncés par Trump en avril, notamment un droit de douane de 10 pour cent sur les importations, LVMH a brièvement perdu sa position de société de luxe la plus précieuse au monde au profit d’Hermès.
Arnault reste optimiste
Arnault a fait preuve d’un optimisme prudent pour le second semestre, soulignant le potentiel à long terme de LVMH. Il a reconnu l’impact des tensions commerciales, mais est resté confiant dans la capacité du groupe à surmonter ces défis.
LVMH a été confronté à des vents contraires en raison de conflits commerciaux, notamment un différend sur les exportations de cognac vers la Chine. Toutefois, la directrice financière Cécile Cabanis a fait état d’une amélioration de la demande de cognac Hennessy sur le marché chinois. Elle a cependant noté une forte baisse de la demande des touristes chinois visitant le Japon en raison des effets de change. Les divisions des vins et spiritueux et de la mode ont toutes deux enregistré une baisse de 8 pour cent de leur chiffre d’affaires, atteignant respectivement 2,6 milliards et 19 milliards d’euros. Dans l’annonce des résultats, ces baisses ont été partiellement attribuées à l’impact des tensions commerciales sur des marchés clés tels que les États-Unis et la Chine. (jv)

