Principaux renseignements
- Le Parlement européen est favorable à une interdiction stricte des importations d’énergie russe d’ici à 2027.
- Certains États membres souhaitent des exemptions pour les pays enclavés qui dépendent de l’énergie russe.
- La Hongrie s’oppose à l’interdiction proposée, car elle s’inquiète de l’absence d’alternatives viables.
Des désaccords persistent au sein de l’Union européenne concernant une proposition d’interdiction des importations d’énergie russe. Alors que la Commission européenne a suggéré d’éliminer progressivement la dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes d’ici à 2027, le Parlement européen plaide pour une approche plus stricte. Les législateurs estiment que toute exception à l’interdiction nuirait à son efficacité et continuerait à alimenter la Russie en fonds.
Position du Parlement
La position du Parlement contraste avec celle de certains États membres, qui ont fait pression pour obtenir des exemptions pour des pays enclavés comme la Hongrie et la Slovaquie en raison de leur dépendance à l’égard de l’énergie russe. Ces pays affirment qu’ils ne disposent pas d’autres sources d’énergie viables à court terme. Cependant, les membres du Parlement soutiennent que les projets d’infrastructure de gazoducs en cours en Bulgarie et en Roumanie fourniront suffisamment d’autres sources d’approvisionnement en gaz d’ici à 2026-2027.
Le gouvernement roumain a souligné l’achèvement d’un nouveau gazoduc comme une étape clé vers l’indépendance énergétique. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération d’exploitation du gaz naturel en mer Noire, devrait permettre d’augmenter considérablement la capacité gazière de la Roumanie et d’offrir une source alternative aux pays voisins.
La Hongrie s’oppose
La Hongrie, cependant, considère l’interdiction proposée comme une menace pour sa souveraineté énergétique, arguant qu’elle couperait une voie d’approvisionnement vitale sans offrir d’alternatives adéquates. Le gouvernement hongrois maintient que la sécurité énergétique ne doit pas être politisée.
Malgré ces divergences, toutes les parties concernées souhaitent parvenir à un accord politique avant Noël. Les négociations se poursuivent et le prochain cycle de discussions est prévu pour demain. (fc)
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