Principaux renseignements
- Les ministres des affaires étrangères de l’UE accordent la priorité au soutien de l’Ukraine plutôt qu’aux discussions immédiates sur la mission de maintien de la paix.
- La position actuelle de la Russie indique un manque de volonté de paix, ce qui rend les discussions sur une mission de maintien de la paix prématurées.
- Les capitales de l’UE envisagent des rôles militaires potentiels en Ukraine si la future administration Trump demande une implication de l’Europe dans les garanties de sécurité.
Les ministres des affaires étrangères de l’UE privilégient un soutien accru à l’Ukraine plutôt que des discussions immédiates sur une mission de maintien de la paix. La ministre estonienne des affaires étrangères, Kaja Kallas, a souligné que la paix est une condition préalable au déploiement de soldats de la paix, et que la position actuelle de la Russie indique clairement qu’elle ne souhaite pas la paix.
Mme Kallas a souligné les récents commentaires du ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov, comme preuve des ambitions persistantes de Moscou. Lors d’une interview avec Tucker Carlson, Lavrov a déclaré que les États-Unis et leurs alliés devaient comprendre que la Russie résisterait à toute tentative de défaite stratégique. Pour Kallas, cela signifie que la Russie reste attachée à ses objectifs, ce qui rend prématurées les discussions sur une mission de maintien de la paix.
L’UE envisage un engagement militaire en Ukraine
Alors que le président français Emmanuel Macron a récemment proposé l’idée de casques bleus lors d’une visite à Varsovie, le Premier ministre polonais Donald Tusk a rejeté cette idée, déclarant que de tels plans n’étaient pas en place actuellement. Malgré cela, certaines capitales de l’UE envisagent des rôles militaires potentiels en Ukraine si la future administration Trump demande une implication européenne dans les garanties de sécurité. Toutefois, ces discussions restent à un stade conceptuel.
Rencontre des dirigeants européens et du président ukrainien
Les dirigeants européens et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy se rencontreront mercredi pour discuter des plans de paix et du déploiement potentiel de forces de maintien de la paix. Entre-temps, les ministres des affaires étrangères de l’UE participant au sommet de lundi ont mis l’accent sur le renforcement de l’Ukraine, les spéculations sur les forces de maintien de la paix étant jugées prématurées. Le ministre néerlandais des affaires étrangères, Caspar Veldkamp, s’est fait l’écho de ce sentiment, soulignant que les discussions sur les forces de maintien de la paix n’étaient pas justifiées à l’heure actuelle.
Le ministre estonien des affaires étrangères, Margus Tsahkna, a également souligné que la Russie n’avait pas modifié ses objectifs de guerre et que les Ukrainiens se concentraient actuellement sur l’obtention d’une aide militaire, de systèmes de défense aérienne et d’un soutien financier. Il a reconnu la nécessité pour l’Europe de se préparer à d’éventuelles garanties de sécurité si les pourparlers de paix finissent par s’engager. Les ministres des affaires étrangères de l’UE finaliseront également le 15e train de sanctions à l’encontre de la Russie, visant les entités impliquées dans le contournement des sanctions et les personnes aidant le Kremlin à acquérir des technologies interdites. Ce train de mesures pénalisera également les responsables nord-coréens impliqués dans ces activités.
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