Le travail à domicile a bouleversé notre manière de boire du café. C’est en tout cas ce qui ressort des résultats de la chaîne Starbucks.
En raison de la crise du coronavirus et des confinements qui en ont découlé, nos habitudes de travail ont considérablement changé. Cela affecte la manière dont nous organisons notre journée et les moments pendant lesquels nous buvons notre café. Starbucks, l’un des arrêts préférés des navetteurs, l’a clairement ressenti dans ses ventes.
Moins de café à emporter
La marque a évidemment connu une baisse des demandes de cafés. Mais l’occupation des lieux a aussi changé. Par exemple, avant, les moments de fortes influences se situaient tôt le matin. Mais aujourd’hui, ce n’est plus du tout le cas. L’heure de pointe se situe entre 9h30 et 10h30.
Selon Starbucks, cela marque les changements dans notre manière de vivre. Nous nous sommes habitués à faire nous-mêmes notre café le matin. Quand nous retournons au bureau, nous conservons cette habitude le matin, et nous n’achetons plus de café à emporter sur le chemin du travail.
Des journées plus longues, des pics différents
Une récente étude de Microsoft montre que les journées de travail se sont allongées. En télétravail, on commence plus tôt et on termine plus tard. Mais entretemps, la vie continue. Il faut s’occuper des enfants, aller faire les courses, se rendre à la poste, etc.
Et comme la journée de travail est plus longue, Starbucks observe également un pic des visites en après-midi. De plus en plus de personnes visitent Starbucks entre 14 h et 15 h. Pour faire le plein avant de recommencer à travailler.
Ces habitudes de consommation de café ne sont pas seulement utiles pour Starbucks. Les spécialistes en marketing ou les employeurs peuvent aussi s’en servir. Ainsi une tâche un peu plus lourde sera mieux réalisée après une tasse de café. Un mail avec une offre publicitaire saura convaincre plus de personnes à 11 h qu’à 13 h 30.