L’Europe parviendra à éviter une récession en 2023, selon Goldman Sachs

Malgré le projet de la Banque centrale européenne de poursuivre la hausse des taux d’intérêt, signe qu’elle estime qu’un réel mieux n’est pas encore à l’ordre du jour, l’économie européenne parviendrait à éviter une récession en 2023, selon la banque d’investissement.

L’actualité : Goldman Sachs planche désormais sur une croissance de 0,6 % de l’économie européenne en 2023.

  • Une croissance qui impliquerait que l’Europe ne connaitrait pas de récession au cours des 12 prochains mois.

Zoom arrière : en novembre dernier, la banque de Wall Street misait pourtant sur une contraction de 0,1 % de la zone euro.

Le détail : la baisse des prix du gaz naturel en Europe, ainsi que la réouverture des frontières chinoises, sont les deux principaux facteurs qui ont fait changer d’avis Goldman Sachs.  

  • « Nous maintenons notre point de vue selon lequel la croissance de la zone euro sera faible au cours des mois d’hiver compte tenu de la crise énergétique, mais nous ne cherchons plus à envisager une récession technique », ont indiqué les économistes de la bande d’investissement dans une note, rapporte Reuters.  

Plus encore : ces mêmes économistes ont également revu à la baisse leur prédiction concernant l’inflation de la zone euro à la fin 2023 : 3,25 %, contre 4,50 % en novembre.

  • La stabilisation, puis la chute (modérée) de l’inflation ces derniers mois – elle est passée de 10,1 % en novembre à 9,2 % en décembre – ont certainement joué dans le renouvellement des perspectives plus optimistes des économistes.
  • Quant à l’inflation sous-jacente, elle devrait, elle aussi, ralentir d’ici la fin de l’année pour atteindre 3,3 %, grâce à la baisse des prix des biens.
  • En revanche, pour ce qui est de l’inflation des services, elle devrait rester élevée en raison de la hausse des coûts de main-d’œuvre.

Enfin, concernant les projets de la BCE, les économistes de Goldman Sachs prédisent deux nouvelles hausses de 50 points de base en février et en mars, avant un ralentissement à 25 points de base pour atteindre 3,25 % en mai.

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