Principaux renseignements
- Les Pays-Bas vont étudier la possibilité de produire localement des missiles américains AMRAAM.
- L’étude pourrait déboucher sur une fabrication conjointe entre Raytheon et les entreprises de défense néerlandaises, ce qui renforcerait la coopération transatlantique.
Après l’approbation des États-Unis, le ministère néerlandais de la Défense réalisera l’année prochaine une étude de faisabilité portant sur la production locale du missile AIM-120 AMRAAM de Raytheon. Cela pourrait renforcer la coopération transatlantique dans le domaine de la défense et résoudre les problèmes de pénurie de production.
Les Pays-Bas soulignent l’importance d’une augmentation de la production pour maintenir le soutien à l’Ukraine et renforcer la défense collective de l’OTAN. Cette approche proactive s’aligne sur la stratégie de défense du pays qui met l’accent sur l’industrie et l’innovation.
NASAMS
Bien que Raytheon et le ministère néerlandais de la défense n’aient pas divulgué publiquement les détails de l’étude ou d’éventuels accords de fabrication conjointe, l’armée de l’air royale néerlandaise utilise déjà le missile AMRAAM sur ses avions de chasse F-35. En outre, les Pays-Bas ont l’intention d’acquérir le système de défense aérienne au sol NASAMS de Kongsberg, qui utilise également le missile AMRAAM.
Les Pays-Bas n’ont pas de production nationale de missiles tactiques, mais possèdent plusieurs entreprises aérospatiales et de défense dotées de capacités avancées qui pourraient contribuer à la fourniture de composants ou à l’expertise en ingénierie. La Belgique, un autre utilisateur du F-35 qui prévoit d’acheter des systèmes NASAMS, aurait entamé des discussions avec RTX, la société mère de Raytheon, concernant la fabrication potentielle de missiles AMRAAM.
Partenariats européens
L’engagement de Raytheon en faveur des partenariats européens est évident au travers des entreprises existantes telles qu’un accord de production conjointe avec fabricant d’armes MBDA pour les munitions du système de défense aérienne Patriot en Allemagne et un récent protocole d’accord avec Diehl Defence pour la coproduction de composants de missiles Stinger en Europe. Ces collaborations s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l’Union européenne pour accroître les dépenses de défense au sein de l’Union. (jv)
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