Les entreprises de technologie chinoises aident à définir les règles internationales sur la reconnaissance faciale et la vidéosurveillance, écrit le Financial Times sur base de documents divulgués.
ZTE, un fabricant chinois d’équipements de télécommunications, Dahua Technology, un fabricant de caméras de sécurité, et China Telecom, une entreprise publique chinoise, ont une idée derrière la tête: proposer de nouvelles normes internationales à l’Union internationale des télécommunications (UIT).
En fait, une entreprise qui peut contribuer au respect des normes et des règles de qualité internationales en tire en itre un avantage. Elle peut établir des règlements conformes aux spécifications de sa propre technologie.
Ces dernières années, les entreprises chinoises ont systématiquement accru leur influence au sein d’organismes de réglementation internationaux tels que l’UIT et l’ISO. Les ambitions mondiales de la Chine continuent donc de croître. Notamment en termes de reconnaissance faciale.
Dans le cadre de l’initiative Belt and Road, un projet d’infrastructure mondial de grande envergure lancé par le gouvernement chinois, Pékin fournit des équipements de surveillance de haute technologie aux pays en développement d’Afrique et du Moyen Orient.
L’Afrique
Les normes fixées par l’UIT sont régulièrement adoptées en tant que législation par les pays africains. Souvent, ils n’ont pas les moyens d’élaborer leurs propres normes.
Les données des pays africains, par contre, sont d’une grande valeur pour les entreprises technologiques chinoises. Elles veulent améliorer leurs algorithmes de reconnaissance faciale et àa passe par l’Afrique.