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Les dépenses des ménages japonais diminuent en février en raison des inquiétudes concernant les prix

Les dépenses des ménages japonais diminuent en février en raison des inquiétudes concernant les prix
Photographer: Soichiro Koriyama/Bloomberg via Getty Images

Principaux renseignements

  • Les dépenses de consommation au Japon ont diminué de 0,5 pour cent d’une année sur l’autre en février.
  • Les entreprises ont accepté une augmentation des salaires de 5,42 pour cent pour cette année, afin de contrebalancer la hausse du coût de la vie.
  • Les dépenses ont augmenté de 3,5 pour cent en glissement mensuel et en données corrigées des variations saisonnières, dépassant les prévisions.

Les dépenses des ménages japonais ont diminué en février, marquant la première baisse en trois mois. Selon les données gouvernementales publiées le 3 avril, cette baisse reflète l’appréhension des consommateurs face à la hausse des prix.

Bien que la baisse de 0,5 pour cent par rapport à l’année précédente soit moins importante que la baisse de 1,7 pour cent anticipée, elle représente néanmoins un renversement de tendance par rapport à la hausse de 0,8 pour cent enregistrée en janvier. Cette tendance à la modération des dépenses inquiète les décideurs politiques, déjà confrontés aux conséquences des tarifs douaniers américains annoncés le 2 avril.

Mesures de contrepoids

Malgré cette incertitude, de nombreuses entreprises japonaises se préparent à mettre en œuvre les plus fortes augmentations de salaires depuis 34 ans. Les dernières données de Rengo, la plus grande fédération syndicale du Japon, ont révélé que les entreprises ont convenu d’une augmentation de salaire de 5,42 pour cent pour cette année. Ces augmentations de salaire substantielles sont considérées comme essentielles pour contrebalancer la forte hausse du coût de la vie.

Stimuler la fidélisation des employés

De nombreuses entreprises, soutenues par des bénéfices records dus à la faiblesse du yen, sont également motivées pour conserver leurs employés dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. D’un mois sur l’autre et en données corrigées des variations saisonnières, les dépenses ont augmenté de 3,5 pour cent, dépassant l’augmentation prévue de 0,5 pour cent.

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