Un site décidément maudit. Le groupe Merlin change de stratégie, apprend L’Echo. Le monde politique tombe de haut.
Après les déboires avec le constructeur de voitures électriques chinois ThunderPower, le monde politique avait jeté son dévolu sur Legoland, un parc d’attractions, pour définitivement tourner la page Caterpillar.
Le gouvernement wallon avait déroulé le tapis rouge et était prêt à mettre 100 millions d’euros sur la table. Le deal semblait acté : Paul Magnette (PS) et Thomas Dermine (PS), carolos, se réjouissaient déjà face à la perspective de créer près de 1.000 emplois dans une région qui en a bien besoin.
Mais le groupe Merlin, à l’origine du projet, est venu briser ce rêve éveillé : Legoland ne verra pas le jour à Charleroi.
Selon les informations de l’Echo, le nouveau parton du groupe Merlin Entertainments, Scott M. O’Neil, n’a pas été emballé par le site qu’il a visité. Il préfère donner la priorité aux investissements pour les sites existants en Europe, et les projets qui vont voir le jour en Chine.
Le gouvernement wallon se met donc à la recherche d’un nouveau repreneur, 7 ans après le départ de Caterpillar du site de Gosselies.