Principaux renseignements
- Le secrétaire d’État américain Marco Rubio engage des discussions diplomatiques avec des partenaires internationaux.
- Les ambitions nucléaires de l’Iran sont au cœur de ces discussions.
- Les ministres des affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de l’Union européenne rencontrent leur homologue iranien à Genève afin de désamorcer la situation.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a entamé des discussions diplomatiques avec des partenaires internationaux clés au sujet de l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran. Rubio a rencontré le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy et s’est entretenu séparément avec la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot et le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani.
Le point central de ces discussions a été l’engagement commun d’empêcher l’Iran de se doter d’armes nucléaires. Toutes les parties concernées ont convenu qu’il fallait interdire à l’Iran de développer ou d’obtenir de telles armes.
Éliminer les tensions au Moyen-Orient
Le conflit, déclenché par l’attaque israélienne contre l’Iran le 13 juin, a exacerbé les tensions dans une région déjà instable, encore déstabilisée par l’opération militaire israélienne en cours à Gaza. La situation reste précaire, le président Donald Trump devant prendre une décision cruciale dans les deux prochaines semaines concernant une éventuelle implication des États-Unis.
La position de Trump sur la question a été ambiguë, oscillant entre un plaidoyer en faveur d’une résolution diplomatique rapide et la suggestion que les États-Unis pourraient s’engager dans le conflit aux côtés d’Israël. Une réunion sur la sécurité nationale prévue vendredi matin permettra d’en savoir plus sur les intentions de Trump.
Réaction internationale et efforts diplomatiques
Israël justifie ses actions contre l’Iran comme une mesure préventive visant à empêcher Téhéran d’acquérir des capacités nucléaires. L’Iran maintient que son programme nucléaire est uniquement destiné à des fins pacifiques et a répondu par des frappes de représailles contre Israël. Il est à noter que l’Iran est signataire du traité de non-prolifération nucléaire, ce qui n’est pas le cas d’Israël.
Le coût humain du conflit est important, l’agence de presse Human Rights Activists News Agency faisant état de 639 morts en Iran à la suite des attaques aériennes israéliennes. Israël a fait état d’au moins deux douzaines de victimes civiles à l’intérieur de ses propres frontières en raison des frappes iraniennes.
Pour tenter de désamorcer la situation, les ministres des affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de l’Union européenne doivent rencontrer leur homologue iranien à Genève vendredi.

