Principaux renseignements
- Le Royaume-Uni est à la tête d’une coalition de pays européens et du Commonwealth pour soutenir l’Ukraine dans le cadre des pourparlers sur le cessez-le-feu.
- La coalition vise à soutenir tout accord de cessez-le-feu dans la guerre que la Russie mène actuellement contre l’Ukraine par le biais de diverses formes d’assistance.
- Les pays participant à la coalition n’offriront pas seulement une aide militaire, mais renforceront également la position de l’Ukraine par des garanties de sécurité.
Une coalition de pays, principalement d’Europe et du Commonwealth, est en train de naître pour soutenir l’Ukraine, selon des responsables britanniques, rapporte BBC. Cette « coalition de volontaires », dirigée par le Royaume-Uni et la France, vise à soutenir tout accord de cessez-le-feu dans la guerre que la Russie mène actuellement contre l’Ukraine. S’il n’est pas prévu que tous les pays participants déploient des troupes, certains pourraient offrir d’autres formes d’assistance.
Cette initiative intervient alors que Kiev s’efforce de rétablir ses relations avec Washington à la suite de l’arrêt temporaire de l’aide militaire et de l’échange de renseignements entre les États-Unis et l’Ukraine. Le président américain Donald Trump a affirmé qu’il tentait de négocier un accord entre l’Ukraine et la Russie, mais le premier ministre britannique,Keir Starmer, estime que s’appuyer uniquement sur les négociations serait une erreur. Il souligne l’importance d’assurer la sécurité de l’Ukraine et de renforcer sa position, qu’un accord soit conclu ou non.
Étape positive
Le gouvernement britannique considère cette coalition comme une étape positive et souligne la nécessité de poursuivre la collaboration avec les États-Unis et les partenaires européens pour maintenir la paix. Des fonctionnaires se sont réunis mardi pour discuter des garanties de sécurité potentielles à la suite d’un éventuel accord de paix. Au-delà de la coalition proposée, le Royaume-Uni a également pris des engagements importants en faveur de la défense de l’Ukraine, notamment un contrat de 1,6 milliard de livres sterling (1,9 milliard d’euros) portant sur des missiles et un accord avec Anduril, une société de sécurité anglo-américaine, portant sur des drones d’attaque avancés.
Le ministre de la défense John Healey a récemment rencontré son homologue américain Pete Hegseth à Washington D.C. Il a reconnu le défi lancé par les États-Unis à l’Europe d’augmenter ses dépenses de défense, déclarant que le Royaume-Uni s’engageait à le faire. Hegseth a également souligné l’engagement du Royaume-Uni à jouer un rôle de premier plan au sein de l’OTAN.
« L’Europe doit se protéger »
Pendant ce temps, l’Union européenne est aux prises avec des réductions potentielles de l’aide américaine à la sécurité. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a appelé à un paquet de défense de 800 milliards d’euros, soulignant la nécessité pour l’Europe de se protéger et de soutenir l’Ukraine.
Kiev a exprimé sa gratitude pour le soutien continu de l’UE. D’autres pays ont également fait part de leur volonté de contribuer aux efforts de paix en Ukraine, la Turquie suggérant de participer aux opérations de maintien de la paix et l’Irlande envisageant de déployer des troupes pour le maintien de la paix, mais pas à des fins de dissuasion.
L’Australie s’est également montrée ouverte à l’envoi de troupes dans le cadre d’opérations de maintien de la paix. La Russie a toutefois rejeté les appels à un cessez-le-feu temporaire, soulignant la nécessité d’un règlement définitif avant tout répit.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!