Le robot Tesla Optimus retardé par les restrictions chinoises à l’exportation de terres rares


Principaux renseignements

  • Les restrictions chinoises à l’exportation de terres rares affectent la construction des robots Optimus.
  • Elon Musk reconnaît que le « problème de l’aimant » entrave les délais de production de l’Optimus.
  • Tesla s’efforce d’atténuer sa dépendance à l’égard des cellules de batterie LFP d’origine chinoise en recourant à la fabrication locale et à des fournisseurs non chinois.

Optimus, l’ambitieux projet de robot humanoïde de Tesla, connaît d’importants retards en raison des récentes restrictions imposées par la Chine sur les exportations de minéraux de terres rares. Ces restrictions, imposées en réponse aux droits de douane américains, affectent des composants cruciaux tels que les aimants nécessaires à la construction des robots. Elon Musk, PDG de Tesla, a reconnu le « problème des aimants » lors d’une récente conférence téléphonique sur les résultats, expliquant que l’obtention des licences d’exportation auprès du ministère chinois du commerce peut prendre plusieurs mois, ce qui entrave considérablement les délais de production d’Optimus.

Optimisme et plans de mise à l’échelle

Malgré ces difficultés, Musk reste optimiste quant à la réalisation de l’objectif initial de produire des milliers de robots Optimus d’ici la fin de l’année et de passer à 1 million d’unités d’ici 2030. Il a toutefois souligné que l’avancement du projet dépendait de la disponibilité en temps voulu de tous les composants nécessaires. Le premier prototype Optimus de Tesla a été dévoilé en 2022, et Musk estime que ces robots à usage général, conçus pour effectuer des tâches dangereuses, répétitives ou banales à l’aide d’une IA avancée, ont le potentiel de dépasser l’activité automobile de Tesla en termes d’importance au fil du temps.

Incidence plus large et efforts d’atténuation

Au-delà d’Optimus, Musk a également abordé l’impact plus large des tarifs douaniers sur l’activité énergétique de Tesla, déclarant qu’elle serait affectée de manière disproportionnée en raison de sa dépendance à l’égard des cellules de batterie LFP (lithium fer phosphate) d’origine chinoise. Pour atténuer cette dépendance, Tesla met en place des installations de fabrication locale de cellules de batterie LFP aux États-Unis et recherche activement des fournisseurs non chinois, même si ce processus prendra du temps.

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