Un groupe de défense de l’environnement tente d’empêcher Trump de construire une salle de bal à la Maison Blanche


Principaux renseignements

  • Le National Trust for Historic Preservation a intenté une action en justice contre président Trump, cherchant à interrompre la construction d’une nouvelle salle de bal à la Maison Blanche.
  • Les critiques soutiennent que la salle de bal proposée altérerait considérablement le caractère historique de la Maison Blanche et violerait les lois fédérales exigeant l’autorisation du Congrès pour de tels projets.
  • Le procès allègue que le président Trump n’a pas demandé l’avis du public et n’a pas tenu compte des exigences légales en matière de consultation des commissions compétentes avant de commencer la construction.

Un groupe de préservation a intenté une action en justice contre président Donald Trump, cherchant à stopper la construction d’une nouvelle salle de bal à la Maison Blanche. Le National Trust for Historic Preservation affirme que le projet, estimé à 300 millions de dollars (255 millions d’euros), doit faire l’objet d’un examen indépendant et être approuvé par le Congrès avant d’être mis en œuvre.

L’autorité légale remise en question

L’action en justice soutient qu’aucun président ne possède l’autorité légale de démolir des parties de la Maison Blanche ou de construire de nouvelles structures sur des terrains publics sans l’avis du public et sans les procédures d’examen appropriées. Le groupe souligne le besoin de transparence et de responsabilité dans les décisions affectant un bâtiment d’une telle importance historique.

Le projet de salle de bal a fait l’objet de nombreuses critiques, notamment de la part de défenseurs de l’environnement, d’architectes et d’opposants politiques de Trump. Les critiques soutiennent que la structure proposée, dont la taille est presque deux fois supérieure à celle du bâtiment original de la Maison Blanche, altérerait considérablement le caractère historique du bâtiment.

Réponse de la Maison Blanche

En réponse à l’action en justice, un porte-parole de la Maison Blanche a maintenu que le président Trump a le droit légal de rénover et de moderniser la Maison Blanche, citant les précédents établis par les présidents précédents. Toutefois, le porte-parole n’a pas précisé si l’administration prévoyait de consulter le Congrès au sujet du projet.

Contrairement au président Truman, qui a entrepris d’importantes rénovations au milieu du XXe siècle, le président Trump n’a pas demandé l’approbation ou le financement du Congrès pour le projet de salle de bal. Pour les rénovations de Truman, il a fallu consulter les autorités en matière d’ingénierie et d’art et mettre en place une commission bipartisane chargée de superviser les travaux.

Les lois fédérales

Bien que le projet soit financé par des fonds privés, les experts juridiques affirment que les lois fédérales régissant les projets de construction à Washington D.C. s’appliquent toujours. Ces lois exigent explicitement l’autorisation du Congrès pour de tels projets.

Le président Trump a défendu la nécessité d’une salle de bal, arguant qu’elle offrirait un espace adéquat pour les grands événements qui se déroulent actuellement sous des tentes. Il a également souligné les inconvénients liés à l’exposition des invités aux intempéries lors des manifestations en plein air.

L’action en justice allègue que le président Trump n’a pas sollicité l’avis du public et n’a pas tenu compte des exigences légales en matière de consultation des commissions concernées, telles que la National Capital Planning Commission et la Commission des beaux-arts, avant de démolir l’aile Est et d’entamer la construction de la salle de bal.

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