Principaux renseignements
- Environ 20 000 salariés ont accepté de quitter Volkswagen d’ici 2030 dans le cadre de son programme de départs volontaires.
- La production à l’usine de Wolfsburg est confrontée à des revers fréquents causés par des pièces manquantes et des pannes de machines.
- Au-delà des défis internes, Volkswagen est confronté à des pressions externes liées aux restrictions imposées par la Chine sur les exportations d’éléments de terres rares.
Le programme de départs volontaires de Volkswagen gagne du terrain, avec environ 20 000 employés qui acceptent de quitter l’entreprise d’ici à 2030. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un plan plus vaste visant à supprimer 35 000 postes en Allemagne d’ici à la fin de la décennie.
Toutefois, les mesures de réduction des coûts seraient à l’origine de perturbations à l’usine de Wolfsburg. Selon le comité d’entreprise, des problèmes tels que des nettoyages peu fréquents et de longues files d’attente à la cantine en raison d’un manque de personnel sont apparus. La production connaît également des revers fréquents, les pièces manquantes et les pannes de machines entraînant des heures supplémentaires. La présidente du comité d’entreprise s’est inquiétée de la situation actuelle et s’est demandé s’il s’agissait toujours de la Volkswagen qu’ils connaissaient.
Volkswagen sous pression à cause des restrictions chinoises
Au-delà des défis internes, Volkswagen est confronté à des pressions externes liées aux restrictions imposées par la Chine sur les exportations d’éléments de terres rares, essentiels à la production de véhicules électriques. Ces restrictions suscitent des inquiétudes quant à la sécurité de la chaîne d’approvisionnement, et des retards potentiels, voire des arrêts de production, sont à craindre si la situation ne s’améliore pas rapidement.
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