Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof atteint un compromis sur le plan de défense de l’UE

Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof atteint un compromis sur le plan de défense de l’UE
Dick Schoof – Bron: RAMON VAN FLYMEN/ANP/AFP via Getty Images

Principaux renseignements

  • Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof est parvenu à un compromis sur le plan de défense de l’UE.
  • Le parlement néerlandais doit approuver tout emprunt supplémentaire nécessaire pour le plan.
  • Les États membres devront rembourser leur part des fonds empruntés.

Le Premier ministre néerlandais, Dick Schoof, est parvenu à un compromis concernant le plan de défense de l’UE après avoir fait face à l’opposition de ses partenaires de coalition. Alors que Schoof avait initialement exprimé son soutien au plan lors d’un sommet de l’UE, des partis comme le PVV, le NSC et le BBB ont soulevé des inquiétudes quant à ses implications pour la dette nationale et la responsabilité fiscale.

Ce conflit interne a abouti à l’adoption par la Tweede Kamer d’une motion s’opposant à l’initiative européenne de défense. Le résultat de ce vote parlementaire a limité le pouvoir de négociation de Schoof au sein de l’UE. Cela a provoqué des frictions avec son partenaire de coalition, le VVD. Les négociations ultérieures entre Schoof et ses partenaires ont abouti à une solution qui lui permet de maintenir son soutien au plan.

Compromis

Parmi les principales concessions, on trouve la garantie que le parlement néerlandais devra approuver tout emprunt supplémentaire nécessaire au plan. En outre, Schoof a souligné l’importance de la responsabilité de chaque État membre dans le remboursement de sa part des fonds empruntés.

Ce compromis répond aux craintes de partis comme le NSC qui s’opposent farouchement à l’utilisation d’euro-obligations pour financer une partie de l’investissement de 800 milliards d’euros dans la défense.

Le plan de défense de l’UE

Le plan de défense proposé par l’UE vise à renforcer la sécurité européenne en encourageant les États membres à investir 800 milliards d’euros supplémentaires au cours des prochaines années, en raison des préoccupations concernant la fiabilité de la protection des États-Unis en tant que principal allié de l’OTAN. Pour faciliter cette augmentation des dépenses, la Commission européenne a suggéré d’émettre 150 milliards d’euros de prêts conjoints et d’exempter les dépenses de défense des contraintes budgétaires existantes.

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