Principaux renseignements
- Matthias Diependaele insiste sur le fait qu’un gouvernement bruxellois nécessite une majorité néerlandophone.
- Il critique les tentatives des francophones de former un gouvernement sans cette majorité, qu’il considère comme une attaque contre les droits des néerlandophones.
- Diependaele s’inquiète également de la pression exercée sur la langue néerlandaise dans les communes flamandes et appelle à une plus grande utilisation du néerlandais au sein de ces communautés.
Matthias Diependaele, premier ministre flamand du parti N-VA, estime qu’aucun gouvernement bruxellois ne devrait être formé sans une majorité néerlandophone. Il a insisté sur ce point lors d’un discours prononcé au Groeningekouter à Courtrai, site de la bataille des éperons d’or en 1302.
Le discours de Diependaele était axé sur l’autonomie et l’identité flamande, des thèmes traditionnellement au cœur de ces discours. Il a critiqué l’impasse politique dans laquelle se trouve Bruxelles, où, selon lui, les francophones tentent de mettre en place un gouvernement sans majorité néerlandophone. Il y voit une atteinte aux droits des néerlandophones, pourtant inscrits dans la loi.
Représentant des deux groupes linguistiques
Ministre Diependaele affirme que Bruxelles reste la capitale de la Belgique et doit avoir un gouvernement représentatif des deux groupes linguistiques. Il a réitéré sa position : aucun gouvernement bruxellois n’est possible sans une majorité néerlandophone.
Dans une interview accordée à RTL, Diependaele s’est également inquiété de la pression exercée sur la langue néerlandaise dans les communautés flamandes. Il a déclaré que les résidents flamands se sentent aliénés dans leurs propres communautés par le déclin de l’utilisation du néerlandais. Il a évoqué le droit des Flamands à voir les documents officiels en néerlandais dans leur propre communauté. Il s’agit depuis longtemps d’une question politiquement sensible.

