La commission des affaires intérieures du Parlement bruxellois s’est réunie tôt ce mercredi. La raison en est la situation sécuritaire dans la capitale. Les guerres de territoire entre les bandes de trafiquants de drogue ont donné lieu à de fréquentes fusillades. Le premier ministre démissionnaire Rudi Vervoort (PS) a annoncé qu’il s’intéressait principalement au niveau fédéral et qu’il souhaitait des ressources et du personnel supplémentaires.
Principaux renseignements
- La commission des affaires intérieures du parlement bruxellois s’est réunie tôt ce mercredi pour discuter de la situation sécuritaire dans la capitale.
- Le premier ministre sortant, Rudi Vervoort, a surtout pointé du doigt le niveau fédéral.
- Mathias Vanden Borre (N-VA) et Benjamin Dalle (CD&V) ont demandé à la région bruxelloise de prendre des mesures concrètes.
La pause politique estivale se termine remarquablement tôt cette année. Le cabinet restreint s’est déjà réuni plus tôt que prévu autour de Gaza et vendredi, le niveau flamand fera de même. À Bruxelles aussi, la commission des affaires intérieures se réunit plus tôt que prévu. Il s’agit toutefois d’une question de sécurité, après que la capitale ait été fréquemment touchée par des fusillades à Anderlecht et à Molenbeek-Saint-Jean.
Niveau fédéral
Les partis de l’Arizona (MR, Les Engagés, N-VA, Vooruit et cd&v) ont demandé une réunion anticipée de la commission, mais le PS, le parti au pouvoir à Bruxelles, n’était pas très enthousiaste à ce sujet. Le premier ministre du PS, Vervoort, n’a donc pas hésité à s’en prendre au niveau fédéral. Selon lui, c’est là que se trouvent les clés de la violence. Bruzz en parle.
« Le procureur du Roi de Bruxelles a dressé un tableau clair de la situation. Il appartient à chaque niveau d’utiliser pleinement ses pouvoirs. C’est ce que nous faisons », a poursuivi Vervoort.
Critiques à l’encontre de la N-VA et de cd&v
Mathias Vanden Borre (N-VA) et Benjamin Dalle (cd&v) ont déclaré à Belga qu’ils n’étaient pas satisfaits de la réaction de Rudi Vervoort. « Nous devrions regarder ce que la région bruxelloise elle-même peut faire », a déclaré ce dernier. Vanden Borre s’est également interrogé sur les mesures que Bruxelles prendrait elle-même.

