À l’initiative de deux petits syndicats, les voyageurs ferroviaires seront confrontés à une grève des trains de neuf jours à partir de vendredi soir. Cette grève pourrait être suivie d’une grève plus longue. En effet, le très petit syndicat ferroviaire METISP-Protect a demandé une grève de 29 jours. Cette demande a été provisoirement refusée, mais il y aura une procédure en référé.

Principaux renseignements

• Le syndicat ferroviaire indépendant METISP-Protect a déposé une demande de grève de 29 jours, soit la quasi-totalité du mois de mars.
• Ce préavis a été refusé pour l’instant. Toutefois, le syndicat annonce qu’il va entamer une procédure en référé.

Deux petits syndicats de cheminots, l’OVS et l’ASTB, cessent le travail le week-end prochain en raison de leur mécontentement à l’égard des plans de pension et de réforme du gouvernement fédéral. La grève durera du vendredi 21 février à 22 heures au dimanche 2 mars à 22 heures. L’ampleur des perturbations n’est pas encore tout à fait claire.

29 jours

Le syndicat indépendant METISP-Protect veut aller encore plus loin. « Nous pensons que les neuf jours de grève des deux autres syndicats ne suffiront pas à inverser les réformes injustes des retraites et du marché du travail qui touchent les cheminots », a déclaré Mohammed Benyaich, président, à HLN.

Ils déposent donc un préavis de 29 jours: du dimanche 2 mars à 22 heures au dimanche 30 mars à 22 heures. Le METISP-Protect étant un petit syndicat de 1 600 membres, principalement à Bruxelles et en Wallonie, il est difficile de savoir quelle sera l’ampleur des dégâts. Quoi qu’il en soit, le syndicat espère que d’autres se joindront à lui.

Résumé de la procédure

HR Rail, quant à elle, a annoncé que la demande était « irrecevable en vertu des dispositions réglementaires ». Mais cela ne décourage pas son président, Mohammed Menyaich. « La grève aura lieu quoi qu’il arrive », affirme-t-il. En conséquence, le syndicat des chemins de fer entame une procédure en référé.

Ce matin encore, le ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés) a réagi avec colère parce que ces différents syndicats organisent des grèves prolongées sans concertation préalable. Selon lui, il y a une marge de négociation, même s’il rappelle que des efforts doivent être faits.

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