Le ministre Ben Weyts interdit l’utilisation des subsides pour des procès contre le gouvernement flamand


Principaux renseignements

  • Le gouvernement flamand interdit aux organisations subventionnées d’utiliser des fonds publics pour des actions en justice contre le gouvernement.
  • Cette politique vise à remédier à ce que le ministre Ben Weyts appelle une « culture des subventions » excessive
  • Il souhaite réduire la dépendance aux subventions et encourager la responsabilité fiscale.

Le gouvernement flamand, sous l’impulsion du ministre du Budget et des Finances Ben Weyts, a décidé d’interdire aux organisations subventionnées d’utiliser des fonds publics pour entamer des procédures judiciaires contre le gouvernement flamand. Si ces organisations conservent le droit d’intenter une action en justice, elles doivent désormais la financer de manière indépendante.

Ce changement de politique vise à remédier à ce que Weyts appelle une « culture de la subvention » qui est devenue trop répandue en Flandre. Il affirme qu’en raison de pouvoirs fiscaux et autres limités, le gouvernement flamand s’est fortement appuyé sur les subventions, dépassant les limites du raisonnable. En supprimant 210 millions d’euros de subventions directes et en examinant minutieusement toutes les dépenses publiques, Weyts cherche à réduire cette dépendance.

Contribuables paient deux fois

L’inquiétude provient des situations où les organisations qui reçoivent des subventions flamandes utilisent ces fonds pour contester le gouvernement même qui les fournit. Cela crée un scénario paradoxal dans lequel les contribuables supportent en fin de compte le coût des batailles juridiques des deux côtés. Des cas antérieurs ont mis en évidence le risque d’abus, l’argent des subventions étant utilisé pour faire obstacle à des projets jugés bénéfiques et largement soutenus par le public.

Le nouveau règlement interdit effectivement l’utilisation des subventions pour tous les frais juridiques directement ou indirectement liés à des procédures contre le gouvernement flamand. Cela comprend les honoraires d’avocats, les frais de justice, les frais d’huissier et même les dépenses associées aux conseils précontentieux, à la médiation et à l’arbitrage.

Weyts reconnaît que le démantèlement de la culture des subventions sera une entreprise difficile, mais il en souligne la nécessité dans l’intérêt de tous les citoyens flamands. Il considère cette mesure comme une étape cruciale pour garantir une utilisation responsable et transparente des fonds publics. (uv)

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