Le député-maire wallon de ‘s-Gravenbrakel Maxime Daye (MR) est soupçonné d’avoir envoyé des messages sexuellement explicites et du matériel pornographique à plusieurs jeunes. Il y a quelques semaines, on a appris que Daye faisait l’objet d’une enquête judiciaire et on sait maintenant de quoi il s’agit.
Principaux renseignements
- Maxime Daye (MR), député wallon et bourgmestre de ‘s-Gravenbrakel, fait l’objet d’une enquête judiciaire.
- On le soupçonne d’avoir envoyé des messages sexuellement explicites, voire du matériel pornographique, à plusieurs jeunes.
- Il n’a pas encore commenté l’affaire.
Il y a trois semaines, on apprenait que la police judiciaire fédérale de Mons avait ouvert une enquête sur Maxime Daye. Cet homme politique wallon de 41 ans est bourgmestre de ‘s-Gravenbrakel depuis 2015 et siège également au Parlement wallon depuis les dernières élections. Par le passé, il a également été conseiller des présidents du MR Olivier Chastel, Charles Michel et Georges-Louis Bouchez.
Le journal francophone SudInfo pense désormais disposer de plus d’informations sur l’enquête judiciaire menée à l’encontre de Maxime Daye. On le soupçonne de posséder et de diffuser des images et vidéos pornographiques.
Messages sexuellement explicites
Le bourgmestre wallon aurait envoyé des messages sexuellement explicites à plusieurs jeunes, principalement via Snapchat. Il s’agissait principalement de jeunes de sa propre commune, issus de clubs sportifs et de mouvements de jeunesse.
SudInfo a pu consulter les messages de certains de ces jeunes. « J’aime les choses qui ne sont pas très catholiques. S’il vous plaît, ne dites à personne que je suis comme ça », a envoyé M. Daye à un garçon. Selon un autre garçon, il a envoyé des photos de lui en érection. Certains de ces messages auraient été envoyés depuis la mairie.
Maxime Daye n’a pas encore commenté l’affaire et est toujours présumé innocent.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!