Principaux renseignements
- Le Kremlin exige la fin des livraisons d’armes occidentales pour obtenir un cessez-le-feu en Ukraine.
- Les troupes russes font des progrès significatifs sur le champ de bataille et ne voient pas la nécessité d’arrêter les opérations.
- La Russie refuse les discussions directes avec l’Ukraine, qu’elle accuse d’être à l’origine de l’impasse.
Un cessez-le-feu en Ukraine nécessiterait l’arrêt des livraisons d’armes occidentales, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Selon lui, la poursuite de ces livraisons donnerait à l’Ukraine un avantage injuste, lui permettant de renforcer ses forces et d’entraîner de nouvelles recrues. Peskov s’est demandé pourquoi la Russie devrait concéder cet avantage à son adversaire.
Peskov a réitéré les préoccupations précédemment exprimées par le président Poutine concernant un cessez-le-feu. Il a souligné que les troupes russes faisaient des progrès significatifs sur le champ de bataille et s’est interrogé sur la logique de l’arrêt des opérations alors que l’Ukraine continuait à recevoir une aide militaire des États-Unis et de l’Europe.
Le refus de Poutine
Malgré l’insistance du président américain Trump en faveur d’un cessez-le-feu de 30 jours, Peskov a maintenu que la position de la Russie restait inchangée depuis la mi-mars. Il a réfuté les suggestions selon lesquelles Poutine retardait les négociations et a plutôt rejeté la responsabilité sur l’Ukraine pour avoir refusé les pourparlers directs. Peskov a souligné l’engagement de M. Poutine en faveur d’une solution pacifique, tout en reconnaissant la nécessité de poursuivre l’opération militaire en l’absence de voies diplomatiques.
Les États-Unis trouvent les exigences de Poutine excessives
Peskov a exprimé l’espoir que la médiation de Trump puisse encourager le gouvernement ukrainien à faire preuve d’une plus grande souplesse et d’une plus grande volonté. Le vice-président JD Vance a toutefois déclaré que les exigences de la Russie pour mettre fin au conflit étaient excessives. Alors que la Russie avait précédemment mis en place un cessez-le-feu de trois jours coïncidant avec les célébrations du Jour de la Victoire, l’Ukraine a rejeté cette proposition, demandant une trêve plus longue, d’au moins 30 jours.
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