Principaux renseignements
- Le gouvernement israélien a rejeté une proposition de cessez-le-feu de 21 jours au Liban, présentée par les États-Unis et la France.
- Les forces israéliennes ont lancé de nouvelles frappes aériennes visant les positions du Hezbollah au Liban, malgré l’absence de réponse officielle du bureau de M. Netanyahu.
- Israël se prépare à une éventuelle opération terrestre au Liban, avec le déploiement de deux brigades de réserve supplémentaires dans la région nord.
Le gouvernement israélien rejette les propositions de cessez-le-feu
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a fermement rejeté les propositions de cessez-le-feu de 21 jours au Liban, présentées par les États-Unis et la France. M. Katz a déclaré son intention de continuer à combattre le Hezbollah avec toutes les forces disponibles jusqu’à ce que la victoire soit acquise et que les habitants du nord d’Israël puissent rentrer chez eux en toute sécurité. Pendant ce temps, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui était en route pour s’adresser aux Nations Unies, a indiqué qu’il n’avait pas encore répondu à la proposition de cessez-le-feu, mais a ordonné à l’armée de poursuivre ses opérations avec toutes ses forces, conformément aux plans établis.
Escalade du conflit au Liban
Malgré l’absence de réponse officielle du bureau de M. Netanyahu, les forces israéliennes ont rapidement lancé une nouvelle série de frappes aériennes visant les positions du Hezbollah au Liban. Le ministre des finances, Bezalel Smotrich, chef de l’une des factions religieuses nationalistes d’Israël, a insisté sur l’annihilation complète du Hezbollah, arguant que seule sa reddition permettrait le retour en toute sécurité des résidents déplacés.
Il a insisté sur la nécessité d’empêcher l’ennemi de se rétablir et de se réorganiser après une éventuelle période de cessez-le-feu de 21 jours. La faction d’extrême droite du ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a également exprimé son opposition à la proposition de cessez-le-feu, ses membres ayant déjà condamné l’idée avant une réunion d’urgence prévue jeudi.
Contexte du conflit
Le conflit s’est intensifié la semaine dernière lorsqu’Israël a lancé sa campagne aérienne la plus lourde contre le Liban depuis la guerre de 2006, entraînant la mort de plus de 600 personnes. Cette action fait suite à des mois de tirs transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, un mouvement soutenu par l’Iran, qui ont fait monter la tension au point de frôler la guerre totale. Le Hezbollah a riposté en tirant des centaines de missiles sur des cibles en Israël, y compris Tel Aviv, bien que le système de défense aérienne d’Israël ait minimisé les dommages.
Préparations en vue d’une éventuelle opération terrestre
Mercredi, le chef de l’armée israélienne a fait des commentaires publics sur une éventuelle opération terrestre au Liban, demandant aux troupes situées près de la frontière de se préparer à la traverser. On ne sait toujours pas s’il s’agit d’une véritable indication d’un assaut terrestre imminent ou d’une tactique stratégique visant à faire pression sur le Hezbollah pour qu’il fasse des concessions. Pour se préparer, Israël a déployé mercredi deux brigades de réserve supplémentaires dans la région nord.
Origines du conflit
Le conflit actuel découle de près d’un an d’échanges de tirs intermittents entre Israël et le Hezbollah, initiés par le Hezbollah à la suite de l’attaque du Hamas contre des communautés israéliennes dans le sud d’Israël le 7 octobre.
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