Le gouvernement adopte une position sur Gaza et demande des sanctions

Le cabinet nucléaire est parvenu hier soir à un accord sur une position commune concernant la situation à Gaza. Le gouvernement souhaite une enquête sur l’accord d’association de l’UE avec Israël. Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot (Les Engagés) se rendra à Bruxelles pour consulter ses homologues européens avec cette position.


Principaux renseignements

  • Les cinq partis au pouvoir se sont mis d’accord sur une position commune concernant la situation à Gaza.
  • Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot (Les Engagés) défendra cette position lors d’une consultation européenne à Bruxelles.
  • La Belgique y demandera des sanctions et une révision de l’accord d’association avec Israël.

La semaine dernière, les cinq partis de la majorité sont parvenus à un accord sur une résolution dite « Gaza ». Dans la nuit de lundi à mardi, le cabinet restreint est également parvenu à une position commune du gouvernement sur Gaza. Belga en parle. Cet accord a été conclu alors que les ministres compétents de tous les pays de l’Union européenne se réunissent aujourd’hui à Bruxelles pour discuter de la situation au Moyen-Orient.

Accord d’association avec Israël

Lors de cette consultation, le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot (Les Engagés) demandera à l’Union européenne de revoir son traité d’association avec Israël. Plus précisément, il s’agit de l’article 2 de ce traité. Cet article concerne le respect des droits de l’homme. Il pourrait donc y avoir une suspension de ce traité. En effet, Prévot estime qu’il n’y a « aucun doute sur la violation des droits de l’homme ».

Par ailleurs, la possibilité d’un traité d’association avec la Palestine sera examinée. Pour cela, il n’y aura pas de négociations avec le Hamas. En revanche, notre pays souhaite que des négociations soient entamées avec l’Autorité palestinienne. L’Autorité palestinienne est en charge de la Cisjordanie.

Les sanctions

La Belgique demandera en outre que des sanctions européennes soient prises à l’encontre des « responsables politiques et militaires des deux camps en réponse aux atrocités commises ». Il est fait référence aux colons juifs violents ainsi qu’aux dirigeants du Hamas.

Par ailleurs, la Belgique réitère son soutien à la proposition française et saoudienne de reconnaître la Palestine dans le cadre d’une solution à deux Etats. Notre pays soutiendra donc cette proposition lors du sommet de l’ONU à New York en juin.

Aide humanitaire

Enfin, la Belgique examinera les actions humanitaires qui peuvent être entreprises. Par ailleurs, notre pays se joint à la France, à l’Allemagne et au Royaume-Uni pour demander que les actions humanitaires à Gaza – bloquées par Israël – reprennent rapidement dans la région. D’autre part, un appel est également lancé pour la libération des otages détenus par le Hamas.

« Je suis satisfait que ces mesures aient été prises pour hausser le ton sur la scène internationale et pour rejoindre les initiatives de sanctions progressives que de nombreux autres États membres envisagent ou lancent », a-t-il déclaré. Face à la terrible situation sur le terrain, les déclarations ne suffisent plus. Les actions diplomatiques ou opérationnelles décidées par le noyau dur lundi soir ouvrent de nouvelles perspectives et permettent à la Belgique de maintenir sa crédibilité en tant que défenseur constant du droit international, en particulier dans le domaine humanitaire. Ce sont des signaux clairs », a déclaré M. Prévot à propos de l’accord.

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