David Leisterh (MR) tente pour la toute dernière fois de former un gouvernement bruxellois. Le formateur s’adresse donc au PS, à Ecolo et à DéFI dans une lettre ouverte. Il rappelle ainsi que rien ne changera dans la coalition néerlandophone et que la gouvernance devra donc se faire avec la N-VA.
Principaux renseignements
- Le formateur bruxellois David Leisterh (MR) a écrit une lettre ouverte au PS, à Ecolo et à DéFI pour qu’ils prennent leurs responsabilités dans les négociations du gouvernement bruxellois.
- Il y révèle que les partis néerlandophones ne sont pas disposés à remplacer la N-VA dans la coalition avec le cd&v, et qu’il faudra donc coopérer avec Groen, Vooruit, Open Vld et la N-VA.
- Leisterh se donne jusqu’à vendredi comme formateur pour forcer une percée.
Du côté francophone, le MR, le PS et Les Engagés sont rapidement parvenus à un accord à Bruxelles. En novembre, une coalition a finalement été conclue avec Groen, Vooruit, Open Vld et N-VA du côté néerlandophone. Le formateur bruxellois David Leisterh (MR) s’est alors mis au travail.
Cependant, le PS s’est immédiatement retiré des négociations en raison de la présence de la N-VA, ce qui a complètement bloqué les négociations. Depuis lors, Leisterh cherche une solution. La semaine dernière, par exemple, il s’est entretenu avec toutes les parties concernées. L’un des objectifs de ces discussions était de voir si le cd&v pouvait éventuellement remplacer la N-VA dans la coalition. Frédéric De Gucht, chef de file de l’Open Vld Bruxelles, a rapidement fait savoir qu’il n’était pas ouvert à cette idée.
Lettre ouverte au PS, à Ecolo et à DéFI
Depuis lors, c’est le retour à la case départ. « Au terme de cette première semaine de concertation, j’ai pu constater que la coalition néerlandophone annoncée fin novembre (avec Groen, N-VA, Open Vld et Vooruit) est la seule option », déclare à ce sujet David Leisterh dans une lettre ouverte que La Libre Belgique a pu consulter. « Aucun d’entre eux n’est prêt à dissoudre cet accord pour entamer des discussions avec le CD&V, c’est donc avec cette coalition que nous devons travailler malgré les inquiétudes exprimées. »
Dans ce journal, il s’adresse notamment à Ahmed Laaouej (PS), Marie Lecocq et Samuel Cogolati (Ecolo), et Sophie Rohonyi (DéFI). En effet, Laaouej a indiqué à plusieurs reprises qu’il ne souhaitait pas gouverner avec la N-VA. Son remplacement n’est possible que si Ecolo et DéFI rejoignent la coalition. DéFI a indiqué par le passé qu’elle pourrait être disposée à le faire, mais Ecolo – après un résultat électoral désastreux – opte résolument pour l’opposition.
Jusqu’à vendredi
« Le choix des Bruxellois a créé une situation politique compliquée. Nous avons une responsabilité commune. La poursuite de la crise aura des conséquences négatives pour les citoyens que nous représentons au Parlement », a conclu M. Leisterh.
Le formateur bruxellois se donne encore jusqu’à vendredi prochain pour forcer une percée. S’il n’y parvient pas d’ici là, il démissionnera de son poste de formateur. La manière de procéder n’est pas encore claire.
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