Principaux renseignements
- Le maintien du plan initial permet aux Forces armées canadiennes d’acquérir les avions de combat les plus perfectionnés qui soient.
- Le choix du F-35 permet de rationaliser la formation, la logistique et la maintenance en évitant les dépenses liées au passage à un modèle différent.
- Le maintien de l’acquisition du F-35 renforce les relations diplomatiques du Canada avec les États-Unis, un allié clé.
Les responsables canadiens de la défense préconisent que le pays poursuive son plan initial d’achat de 88 avions de combat Lockheed Martin F-35. Une étude récente du ministère de la défense a conclu qu’il ne serait pas stratégiquement avantageux de scinder la commande et d’acquérir les avions restants auprès d’entreprises non américaines.
L’examen prend en compte les préoccupations exprimées en juin par l’organisme de surveillance indépendant du Canada, qui a mis en garde contre un dépassement potentiel des coûts d’au moins 45 pour cent par rapport aux estimations initiales et a mis en évidence un problème de pénurie de pilotes. Toutefois, le ministère de la défense affirme que le choix du F-35 présente des avantages considérables.
Avantages du maintien du F-35
Le F-35 est considéré comme l’avion de combat le plus avancé qui soit, et le passage à un autre modèle entraînerait des dépenses supplémentaires liées à la formation, à la logistique et à la maintenance. De plus, les Forces armées canadiennes maintiennent une intégration étroite avec leurs homologues américains, ce qui fait du F-35 un choix plus transparent.
Considérations diplomatiques
Le maintien du plan initial a également des implications diplomatiques. Il pourrait contribuer à apaiser les relations avec les États-Unis à un moment où les négociations sur un nouvel accord commercial et de sécurité sont au point mort.
Alors que le premier ministre Mark Carney s’était initialement déclaré ouvert à l’exploration d’autres solutions après sa victoire aux élections d’avril, l’examen du ministère de la défense renforce les avantages du maintien du F-35. Le bureau de Carney s’est refusé à tout commentaire, mais le bureau du ministre de la défense, David McGuinty, a souligné l’engagement du Canada à acquérir une nouvelle flotte d’avions de combat avancés tout en donnant la priorité à la souveraineté canadienne et aux avantages économiques.
Surmonter les retards dans le processus d’acquisition
Le processus d’acquisition des F-35 a connu de nombreux retards depuis son annonce initiale en 2010 en raison de changements politiques, de révisions des règles d’acquisition et de l’impact de la pandémie. Malgré ces difficultés, le Canada reste déterminé à moderniser les capacités de sa force aérienne grâce à l’avion de combat de pointe F-35. (jv)

