Principaux renseignements
- Le Canada a officiellement demandé le règlement du différend à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les droits de douane sur l’acier et l’aluminium imposés par les États-Unis.
- Les États-Unis ont été accusés de violer les engagements pris dans le cadre de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1994.
- Le président Trump refuse de reconsidérer les droits de douane, soulignant sa position sur la protection des intérêts américains.
Demande du Canada
Jeudi, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a annoncé que le Canada avait officiellement demandé des consultations avec les États-Unis concernant les droits d’importation récemment imposés sur les produits canadiens en acier et en aluminium. Cette demande a été diffusée à tous les pays membres de l’OMC.
Le Canada soutient que ces mesures, qui annulent les exemptions antérieures de droits supplémentaires sur certains produits en acier et en aluminium en provenance du Canada et qui augmentent les droits de douane sur certains produits en aluminium, violent les engagements pris par les États-Unis dans le cadre de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1994. Cette affirmation a été soulignée dans une déclaration publiée par l’OMC.
Réponse de Trump
Le président Trump, s’adressant aux journalistes à la Maison Blanche jeudi, a indiqué qu’il n’était pas disposé à reconsidérer les droits de douane. Il a souligné que les États-Unis ont été injustement exploités pendant des années et qu’ils ne toléreront plus de telles pratiques. Il a affirmé sa détermination à maintenir les droits de douane sur l’aluminium, l’acier et les automobiles.
Ce dernier développement fait suite à une précédente demande de consultation soumise par le Canada aux États-Unis le 5 mars. Cette demande faisait suite à l’imposition par le président Trump de nouveaux droits de douane de 25 pour cent sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, ainsi qu’à l’augmentation des droits de douane sur les produits chinois. Selon le président Trump, ces droits de douane s’expliquent par le fait que les trois principaux partenaires commerciaux des États-Unis n’ont pas pris de mesures suffisantes pour freiner l’entrée de fentanyl et de ses précurseurs chimiques dans le pays.
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